Les retraites
C’est une « réforme nécessaire » a-t-il rappelé et « essentielle. Il y a 1,5 million de retraites – sur 15 millions – payées par la dette. On ne peut pas continuer. Il faudra travailler jusqu’à 62 ans… On ne peut pas travailler moins quand tous les autres pays travaillent plus… Il faut un régime équilibré voire bénéficiaire d’ici à 2020… On ne diminuera pas les pensions de retraite. On n’augmentera pas les impôts ; je m’y refuse.Ceux qui ont travaillé avant 18 ans partiront avant 60 ans ou à 60 ans au plus tard. La pénibilité est un droit nouveau, qui n’existait pas« , a expliqué le président, Nicolas Sarkozy. La réforme sur les retraites est présentée aujourd’hui en Conseil des ministres avec un départ à la retraite à l’âge de 62 ans.
L »affaire Woerth-Bettencourt
Le président maintient que c’est « une honte » de l’avoir accusé d’avoir « ramassé des enveloppes« , a-t-il affirmé. Il a également tenu à défendre son ministre du travail, Eric Woerth, en soulignant qu’il est « un homme honnête, compétent, qui vient de subir la calomnie et le mensonge pendant trois semaines« .
Nicolas Sarkozy a rapidement montré au journaliste que cette affaire est « une perte de temps » ne s’attardant pas sur le sujet bien longtemps, indiquant simplement avoir « conseillé à Eric Woerth de ne plus exercer la fonction de trésorier de l’UMP. »
Economie
Nicolas Sarkozy a ensuite réitéré la nécessité de supprimer des postes de fonctionnaires afin de baisser le déficit public. Le président a préféré parler de politique « rigoureuse » plutôt que de rigueur… « Le mot “rigueur” ça veut dire baisser les salaires, je ne le ferai pas, augmenter les impôts, je ne le ferai pas. Rigoureux ça veut dire qu’on revient à l’équilibre (des comptes publics, ndr), je le ferai« .
Pas d’augmentation d’impôts pour le moment.. Le chef de l’Etat a confirmé qu’il se « refusait » à augmenter les impôts, aussi bien pour les particuliers que pour les entreprises, pour ne pas faire baisser le pouvoir d’achat ou la compétitivité.
Le « visage désastreux » des Bleus
Nicolas Sarkozy a parlé du « visage désastreux » de l’équipe de France de football lors du Mondial 2010 en Afrique du Sud, affirmant qu’il avait lui-même demandé le départ des « responsables« . Le journaliste lui a demandé pourquoi avoir reçu Thierry Henry à l’Elysée, jour d’importante mobilisation syndicale… Le président a répondu qu’il » apporté le maillot de l’équipe de France 124 fois, dignement. Il a été le joueur qui a marqué le plus de buts pour l’équipe de France. Ça compte« . Nicolas Sarkozy veut maintenant que des Etats Généraux du football soient organisés afin de reconstruire.
Les futures présidentielles
Nicolas Sarkozy a affirmé qu’il n’avait « pas le droit d’avoir des ambitions présidentielles actuellement« , pour concentrer toutes ses forces sur le travail à mener actuellement. Il a indiqué qu’il ne prendrait pas sa décision avant l’automne 2011.