Dès le début de l'audience, la défense de Wilson Titus a fait valoir une demande en nullité pour la prévention de détention non autorisée de stupéfiants, expliquant au tribunal qu'il n'avait pas été possible de tester le produit retrouvé - suspicion de zamal - pour fixer le taux de THC. Si le taux est suffisant, il s'agit bien de zamal, dans le cas contraire, la prévention pour des stupéfiants ne tient pas. Le parquet n'émet d'ailleurs pas d'objection à cette demande.
Sur le fond, il est reproché à Wilson Titus d'avoir été en possession de 3 grammes de zamal lors d'une fouille au parloir le 9 janvier dernier. Son épouse est suspectée de lui avoir remis le pochoir. Pour sa part, Wilson Titus explique qu'un autre détenu lui a remis le paquet au parloir et que, surpris par sa démarche, il l'a immédiatement mis dans sa bouche alors qu'il allait rencontrer sa famille au parloir.
Il avait ensuite été fouillé et le pochoir retrouvé en sa possession
Son épouse explique de son côté qu'elle n'a rien à voir avec ça, ajoutant qu'elle s'était énervée car elle ne comprenait pas ce qu'il disait ce jour là au parloir. La surveillante avait fini par intervenir car elle trouvait l'attitude de Wilson Titus suspecte. Il avait ensuite été fouillé et le pochoir retrouvé en sa possession. Lors de son audition, la surveillante ne mentionnera pas une fois l'épouse du détenu, indiquant au passage que la vidéo-surveillance ne fonctionnait pas ce jour-là.
À la barre, Wilson Titus affirme que son épouse ne lui a rien donné ce jour-là. La défense de sa femme, maître Julien Barraco, estime qu'il n'y a aucune preuve tangible à son encontre : "La surveillante est la seule témoin et il n'y a pas de vidéo. De plus, elle ne mentionne jamais ma cliente !" Il demande la relaxe alors que le parquet requiert une peine amende de 500€ et une interdiction de contact entre eux d'une durée de 3 ans. La procureure explique que Titus Wilson, qui a des antécédents importants, a reconnu d'emblée les fait lors de son audition. Elle requiert 1 mois de prison ferme à son encontre.
"Il n'y a pas d'infraction de zamal si ça n'en est pas !"
La défense de Wilson Titus est très claire : "Il n'y a pas d'infraction de zamal si ça n'en est pas ! Il n'y a plus de contact possible entre les détenus et les familles en raison du covid. Il essaye de s'en sortir depuis qu'il est en prison pour ne plus passer devant vous", plaide Me Marie Briot qui demande la relaxe. Le prévenu s'excuse de ce qu'il s'est passé. Le délibéré est fixé au 16 novembre prochain.
Sur le fond, il est reproché à Wilson Titus d'avoir été en possession de 3 grammes de zamal lors d'une fouille au parloir le 9 janvier dernier. Son épouse est suspectée de lui avoir remis le pochoir. Pour sa part, Wilson Titus explique qu'un autre détenu lui a remis le paquet au parloir et que, surpris par sa démarche, il l'a immédiatement mis dans sa bouche alors qu'il allait rencontrer sa famille au parloir.
Il avait ensuite été fouillé et le pochoir retrouvé en sa possession
Son épouse explique de son côté qu'elle n'a rien à voir avec ça, ajoutant qu'elle s'était énervée car elle ne comprenait pas ce qu'il disait ce jour là au parloir. La surveillante avait fini par intervenir car elle trouvait l'attitude de Wilson Titus suspecte. Il avait ensuite été fouillé et le pochoir retrouvé en sa possession. Lors de son audition, la surveillante ne mentionnera pas une fois l'épouse du détenu, indiquant au passage que la vidéo-surveillance ne fonctionnait pas ce jour-là.
À la barre, Wilson Titus affirme que son épouse ne lui a rien donné ce jour-là. La défense de sa femme, maître Julien Barraco, estime qu'il n'y a aucune preuve tangible à son encontre : "La surveillante est la seule témoin et il n'y a pas de vidéo. De plus, elle ne mentionne jamais ma cliente !" Il demande la relaxe alors que le parquet requiert une peine amende de 500€ et une interdiction de contact entre eux d'une durée de 3 ans. La procureure explique que Titus Wilson, qui a des antécédents importants, a reconnu d'emblée les fait lors de son audition. Elle requiert 1 mois de prison ferme à son encontre.
"Il n'y a pas d'infraction de zamal si ça n'en est pas !"
La défense de Wilson Titus est très claire : "Il n'y a pas d'infraction de zamal si ça n'en est pas ! Il n'y a plus de contact possible entre les détenus et les familles en raison du covid. Il essaye de s'en sortir depuis qu'il est en prison pour ne plus passer devant vous", plaide Me Marie Briot qui demande la relaxe. Le prévenu s'excuse de ce qu'il s'est passé. Le délibéré est fixé au 16 novembre prochain.