Zinfos974: Quelles lacunes connaît la zone océan Indien?
Willy Rozenbaum: À La Réunion, il n'y a pas de grande différence avec la métropole. Mais les autres pays de la zone sont loin du compte d'un point de vue économique, culturel et social. Si Mayotte est aujourd'hui un département français, son système de soin a malgré tout encore d'importantes lacunes. Il y a d'abord un sous effectif de dépistage. La moitié des personnes atteintes du virus ne le sait pas. C'est une conséquence de la discrimination, du tabou et du rejet qu'elles craignent si elles découvrent qu'elles sont séropositives. L'obstacle majeur est l'accès à la connaissance. Celui-ci entraîne par la suite le dépistage et les soins. Le manque d'information mais aussi les lois répressives contre l'homosexualité ou l'utilisation de drogues favorisent ce déni.
Quelles solutions pour ces pays?
La solution est de lutter contre ces éléments-là. La sensibilisation permet aux personnes atteintes de se faire dépister plus facilement et de suivre un traitement. Il faut un changement des mentalités et que l'information sur le Sida circule plus librement.
Quelle évolution avez-vous remarqué ces 12 dernières années?
L'égalité dans l'océan Indien n'est pas encore atteinte mais c'est l'objectif. Il y a eu certains éléments positifs aujourd'hui, notamment le Fonds mondial de lutte contre le Sida qui permet l'accès au traitement pour 30 à 50% des personnes dans les pays pauvres. Il y a de plus en plus de personnes sous traitement au niveau mondial. Certains pays, comme les Comores, ont mis en place des lois anti-discrimination qui représentent un pas énorme. Il y a eu du progrès et ça va dans le bon sens.
Willy Rozenbaum: À La Réunion, il n'y a pas de grande différence avec la métropole. Mais les autres pays de la zone sont loin du compte d'un point de vue économique, culturel et social. Si Mayotte est aujourd'hui un département français, son système de soin a malgré tout encore d'importantes lacunes. Il y a d'abord un sous effectif de dépistage. La moitié des personnes atteintes du virus ne le sait pas. C'est une conséquence de la discrimination, du tabou et du rejet qu'elles craignent si elles découvrent qu'elles sont séropositives. L'obstacle majeur est l'accès à la connaissance. Celui-ci entraîne par la suite le dépistage et les soins. Le manque d'information mais aussi les lois répressives contre l'homosexualité ou l'utilisation de drogues favorisent ce déni.
Quelles solutions pour ces pays?
La solution est de lutter contre ces éléments-là. La sensibilisation permet aux personnes atteintes de se faire dépister plus facilement et de suivre un traitement. Il faut un changement des mentalités et que l'information sur le Sida circule plus librement.
Quelle évolution avez-vous remarqué ces 12 dernières années?
L'égalité dans l'océan Indien n'est pas encore atteinte mais c'est l'objectif. Il y a eu certains éléments positifs aujourd'hui, notamment le Fonds mondial de lutte contre le Sida qui permet l'accès au traitement pour 30 à 50% des personnes dans les pays pauvres. Il y a de plus en plus de personnes sous traitement au niveau mondial. Certains pays, comme les Comores, ont mis en place des lois anti-discrimination qui représentent un pas énorme. Il y a eu du progrès et ça va dans le bon sens.