“J’ai perdu huit bêtes, ces quinze derniers jours. Un jour, je suis arrivé trois veaux étaient allongés, ils étaient secoués par des soubresauts, j’ai réussi à les remettre sur leurs pattes”.
Une vache n’a pas eu cette chance, il y a quelques jours. “J’ai ainsi perdu une cinquantaine de bêtes depuis 2003”. Plus de vaches, plus de lait, plus de viande et pas d’argent pour rembourser les emprunts contractés pour construire les étables aux normes et européennes et acheter bêtes qui meurent deux mois pour leur arrivée à La Réunion.
Aujourd’hui, il ne reste que quelques animaux faibles et malades qui peuvent mourir du jour au lendemain. Willy Bélizair n’entend pas baisser les bras. Il a conduit sa voiture qui lui sert également de maison, au plus près de ses bêtes.
“Je n’ai plus aucune aide ni aucun revenu pour espérer acheter des médicaments pour mes vaches. Je n’ai même plus de quoi pour vivre en dessous du seuil de pauvreté. Je vis en moyenne avec trois cents euros par mois, deux cents pour la banque, cent pour moi”.
Willy Bélizair n’a pas encore abdiqué, il ne veut pas laisser ses terres à la banque, ni aux promoteurs immobiliers. Il a commencé à se construire une petite maison dans une prairie (que vous pouvez voir derrière lui sur la photo et la vidéo).
Sa chance de s’en sortir “est minime, voire infime”, mais Willy Bélizair va “batailler” jusqu’au bout pour ne “tomber dans le RMI”. Il le dit pourquoi à l’issue de l’interview vidéo de quatre minutes. Un entretien poignant !
Une vache n’a pas eu cette chance, il y a quelques jours. “J’ai ainsi perdu une cinquantaine de bêtes depuis 2003”. Plus de vaches, plus de lait, plus de viande et pas d’argent pour rembourser les emprunts contractés pour construire les étables aux normes et européennes et acheter bêtes qui meurent deux mois pour leur arrivée à La Réunion.
Aujourd’hui, il ne reste que quelques animaux faibles et malades qui peuvent mourir du jour au lendemain. Willy Bélizair n’entend pas baisser les bras. Il a conduit sa voiture qui lui sert également de maison, au plus près de ses bêtes.
“Je n’ai plus aucune aide ni aucun revenu pour espérer acheter des médicaments pour mes vaches. Je n’ai même plus de quoi pour vivre en dessous du seuil de pauvreté. Je vis en moyenne avec trois cents euros par mois, deux cents pour la banque, cent pour moi”.
Willy Bélizair n’a pas encore abdiqué, il ne veut pas laisser ses terres à la banque, ni aux promoteurs immobiliers. Il a commencé à se construire une petite maison dans une prairie (que vous pouvez voir derrière lui sur la photo et la vidéo).
Sa chance de s’en sortir “est minime, voire infime”, mais Willy Bélizair va “batailler” jusqu’au bout pour ne “tomber dans le RMI”. Il le dit pourquoi à l’issue de l’interview vidéo de quatre minutes. Un entretien poignant !