Le site WikiLeaks a publié une liste secrète de sites industriels et d’infrastructures situés aux quatre coins du monde, notamment en France, et que les Etats-Unis estiment devoir protéger en priorité de toute attaque terroriste. Cette note établie par Washington date de février 2009.
Cette liste ne couvre pas les Etats-Unis, mais désigne des centaines de sites sur tous les continents, principalement des installations énergétiques, et des entreprises de défense, lié à la santé, ou aux biotechnologies. ou comme des oléoducs, mines, ou des barrages, mais aussi des entreprises jugées stratégiques en raison de leur activité.
La Guyane et La Martinique sous haute surveillance
En France, la liste désigne notamment divers groupes pharmaceutiques, comme Sanofi-Aventis, EMD Pharms, ou GlaxoSmithKline.
Quatre points d’arrivées de câbles de télécommunication sous-marins Americas II sont cités, dont deux sites sont en outre-mer: l’un à Cayenne en Guyane et l’autre au Lamentin en Martinique, puis à Plérin et à Lannion (Côtes d’Armer).
Les grands ports de Chine, de Hong Kong et du Japon sont également mentionnés, tout comme le canal de Panama ou encore la société d’électricité publique québécoise Hydro Québec, « source sensible et irremplaçable d’énergie pour le nord-est des Etats-Unis », précise la note.
Depuis le 28 novembre, le site spécialisé dans la révélation de
documents officiels, créé par l’Australien Julian Assange, diffuse progressivement 251.287 télégrammes diplomatiques américains,provoquant l’émoi un peu partout dans le monde.