Collectés en porte à porte, les déchets verts retrouvent une seconde vie une fois arrivés sur les plateformes de compostage et de broyage des déchetteries de l’ouest et du sud.
Avec l’autorisation préfectorale délivrée à Ileva * en mars dernier pour un projet de production de broyat de déchets végétaux sur les sites de la Rivière Saint-Etienne et de la pointe des Châteaux à Saint-Leu, ces « déchets » partent désormais également en fumée ! Explication…
Depuis le 18 mai en effet, Ileva transforme les déchets verts de vos jardins en un broyat destiné à être brulé dans la centrale thermique du Gol. 350 tonnes ont été pour le moment orientées vers la centrale gérée par le groupe Albioma.
En plus du charbon et de la bagasse
Cette opération test menée durant un an, qui a déjà débuté sur le site de la Rivière Saint-Etienne, va prochainement se mettre en place sur celui de la Pointe des Châteaux à Saint-Leu. « Il s’agit ici de la seconde phase de test que la Civis avait déjà amorcée en 2014. 14 000 tonnes de broyat avaient été produites à ce moment là « , explique Anne-Laure Payet, directrice Prévention et valorisation environnement à Ileva. « Des tests encourageants mais pour lesquels une seconde phase avec une production plus importante était nécessaire« , ajoute-t-elle.
Aujourd’hui le syndicat mixte en charge du traitement et la valorisation des déchets sur le territoire de la Civis, la Casud et le TCO, mise sur 20.000 tonnes de broyat sur les deux sites dont 14.000 tonnes cette fois-ci uniquement pour la plateforme de la Rivière Saint-Etienne. Les tests devront ainsi confirmer la bonne valeur énergétique du broyat qui pour autant n’a pas vocation à se substituer à la bagasse et au charbon.
Quant aux conditions financières de rachat du broyat à Ileva, elles n’ont pas encore été abordées durant cet phase d’essai.
*Syndicat mixte en charge du traitement et la valorisation des déchets sur le territoire de la Civis, la Casud et le TCO.