
Mercredi dernier, Jean sort de son travail et rentre chez sa mère imbibé d’alcool et de Rivotril. Une dispute éclate. Sa mère appelle les gendarmes pour que son fils, sous l'effet, quitte le domicile.
Jean s’exécute mais dès le départ des forces de l’ordre, grimpe sur le balcon. La porte donnant accès au logement est en revanche fermée à clé. L’occasion pour le jeune majeur de faire nuit blanche en compagnie d’un de ses amis de 14 ans. A 5H du matin, les deux jeunes "se regardent dans le blanc des yeux" et décident d’aller chercher de quoi fumer.
"C’était pas vraiment moi"
Sur la route, ils entrent chez les voisins et dérobent tout ce qui leur passe sous la main : un ordinateur portable, des lunettes, une paire de basket, des chaises pliantes…
"Pour vous ce sont les courses du matin que vous faites là Monsieur", tance la procureure.
" Je suis désolé d’avoir fait ça. C’était pas quelque chose à faire. C’était pas vraiment moi. A jeun, j’aurais pas fait ça", se confond en excuse le jeune prévenu qui avoue consommer du Rivotril depuis ses 13 ans sous l’influence de son frère qui l’emmenait ensuite voler. Un schéma qu’il semble reproduire avec celui qu’il considère comme son petit frère, avance pour sa défense Me Guillaume Darrioumerle. 4 mentions figurent à son casier judiciaire.
Le tribunal lui a accordé "une dernière chance de continuer à travailler et d’entamer des soins" en le condamnant à 10 mois de prison ferme aménageable et sans mandat de dépôt. Les objets volés ayant été restitués aux propriétaires, ces derniers ont refusé de se porter partie civile.
*prénom d'emprunt
Jean s’exécute mais dès le départ des forces de l’ordre, grimpe sur le balcon. La porte donnant accès au logement est en revanche fermée à clé. L’occasion pour le jeune majeur de faire nuit blanche en compagnie d’un de ses amis de 14 ans. A 5H du matin, les deux jeunes "se regardent dans le blanc des yeux" et décident d’aller chercher de quoi fumer.
"C’était pas vraiment moi"
Sur la route, ils entrent chez les voisins et dérobent tout ce qui leur passe sous la main : un ordinateur portable, des lunettes, une paire de basket, des chaises pliantes…
"Pour vous ce sont les courses du matin que vous faites là Monsieur", tance la procureure.
" Je suis désolé d’avoir fait ça. C’était pas quelque chose à faire. C’était pas vraiment moi. A jeun, j’aurais pas fait ça", se confond en excuse le jeune prévenu qui avoue consommer du Rivotril depuis ses 13 ans sous l’influence de son frère qui l’emmenait ensuite voler. Un schéma qu’il semble reproduire avec celui qu’il considère comme son petit frère, avance pour sa défense Me Guillaume Darrioumerle. 4 mentions figurent à son casier judiciaire.
Le tribunal lui a accordé "une dernière chance de continuer à travailler et d’entamer des soins" en le condamnant à 10 mois de prison ferme aménageable et sans mandat de dépôt. Les objets volés ayant été restitués aux propriétaires, ces derniers ont refusé de se porter partie civile.
*prénom d'emprunt