Revenir à la rubrique : Société

Volcan: Le front de coulée à environ 1400 m d’altitude

L’éruption débutée lundi est toujours en cours. L’intensité du trémor volcanique est relativement stable sur les dernières 24H.   Le front de coulée se situe à environ 1400 m d’altitude. Une position calculée grâce à une cartographie précise de la coulée de lave, réalisée dans la soirée de lundi par la plateforme OI2 (OPGC – […]

Ecrit par Nicolas Payet – le mercredi 12 février 2020 à 09H49

L’éruption débutée lundi est toujours en cours. L’intensité du trémor volcanique est relativement stable sur les dernières 24H.
 
Le front de coulée se situe à environ 1400 m d’altitude. Une position calculée grâce à une cartographie précise de la coulée de lave, réalisée dans la soirée de lundi par la plateforme OI2 (OPGC – Université Clermont Auvergne) à partir de données satellites. « Elle montre une extension des coulées plus importante que celle estimée jusqu’alors, avec un champ de lave sur la partie haute du cône terminal et un bras de coulée qui s’est écoulé vers le sud. Lors du survol le 10/02 entre 13h et 13h30, la partie haute du sommet, fortement ennuagée, n’avait pas permis de les observer. Ces coulées les plus en amont et la plus au sud n’ont très certainement été actives que lors des premières heures de l’éruption. Actuellement seul le bras nord qui s’écoule vers l’est reste actif », indique l’Observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise dans un bulletin publié ce matin. 

La nouvelle cartographie montre également que les fissures les plus hautes en altitude, désormais inactives, se sont ouvertes dans le même secteur que les fissures des éruptions du 18 février et 11 juin 2019 . « Cette localisation montre que le dike (« conduit superficiel s’enracinant dans un réservoir et permettant l’acheminement du magma en surface ») ,qui a alimenté cette éruption, a repris en partie en profondeur un « chemin » déjà ouvert lors des précédentes éruptions, expliquant la rapidité que le magma a mis pour atteindre la surface (23 minutes entre le début de la crise sismique et l’ouverture des premières fissures éruptives en surface) ».

En raison des conditions météorologiques dégradées, les débits de surface estimés sont fortement perturbés. « Un pic a néanmoins été détecté lors de la journée d’hier à 15h45 (heure locale) à la faveur d’une éclaircie sur la plateforme HOTVOLC à 10 m3/s ».

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Ouverture de l’accès aux essais cliniques des cancers digestifs, pour les patients à La Réunion

La Fédération Francophone de Cancérologie Digestive (FFCD) et le Pôle Recherche Clinique et Innovation du Groupe de Santé CLINIFUTUR, membre du GCS Recherche SCERI, ont annoncé la signature en 2024 d’une convention de collaboration inédite. Cette collaboration permettra, pour la première fois, à des patients situés à La Réunion et Mayotte, d’être inclus dans les essais thérapeutiques académiques conduits par la FFCD.