
Jonathan.D, un jeune homme de 26 ans, a été interpellé le 30 juin dernier à La Plaine des Palmistes pour violences avec arme, rébellion et menaces de mort envers des agents dépositaires de l'autorité publique. Le parquet en a également profité pour remettre son casier à jour en ajoutant des faits de vol remontant à mars 2019 pour lesquels il avait été confondu par son ADN ayant oublié ses gants sur place. Connu des services de police avec 7 mentions à son casier, il a la fâcheuse habitude de ne pas se présenter aux convocations du tribunal, il aura donc droit à un prix de gros pour cette audience.
Tout part d'une altercation sur fond d'insulte qui se termine en bagarre. Jonathan, éméché, repart chez lui après la bagarre, prend un sabre à canne et profère des menaces sur ceux qu'ils l'ont agressé. Fatalement, les gendarmes interviennent, reconnaissent Jonathan et l'interpellent. Se sentant lésé d'avoir été le seul interpellé alors qu'il estime être la victime, il s'enfuit menottes aux poignets. Aussitôt rattrapé, il profère des menaces aux gendarmes arguant que leurs têtes sont mises à prix. Il refuse de monter dans le véhicule faisant acte de rébellion.
"J'étais victime, ils n'ont pas interpellé les personnes qui m'ont frappé"
"J'étais victime, ils n'ont pas interpellé les personnes qui m'ont frappé, j'ai pas accepté. J'ai dit les menaces, mais j'étais ivre", explique-t-il au tribunal. Il dément fermement avoir pris un sabre et menacé tout le monde au même titre qu'il ne reconnaît le vol qu'à demi-mot se fendant d'un "sûrement" malgré la présence de son ADN.
"Il est à l'origine de la bagarre, mais il ne veut pas l'entendre alors qu'il avait bu, trois témoins en attestent. Il était particulièrement menaçant", affirme la procureure qui parle de violences psychologiques malgré l'absence de blessures physiques. Elle requiert 12 mois, dont 4 avec sursis ainsi que le maintien en détention. À noter que les gendarmes, présents à l'audience, n'ont pas souhaité se constituer partie civile.
La défense note le côté obscur sur l'origine de l'altercation et avance un sentiment d'injustice ayant entraîné la colère pour justifier l'outrage et la rébellion. Vol, outrage, rébellion et menaces de mort font un total de 10 mois de prison avec maintien en détention.
Tout part d'une altercation sur fond d'insulte qui se termine en bagarre. Jonathan, éméché, repart chez lui après la bagarre, prend un sabre à canne et profère des menaces sur ceux qu'ils l'ont agressé. Fatalement, les gendarmes interviennent, reconnaissent Jonathan et l'interpellent. Se sentant lésé d'avoir été le seul interpellé alors qu'il estime être la victime, il s'enfuit menottes aux poignets. Aussitôt rattrapé, il profère des menaces aux gendarmes arguant que leurs têtes sont mises à prix. Il refuse de monter dans le véhicule faisant acte de rébellion.
"J'étais victime, ils n'ont pas interpellé les personnes qui m'ont frappé"
"J'étais victime, ils n'ont pas interpellé les personnes qui m'ont frappé, j'ai pas accepté. J'ai dit les menaces, mais j'étais ivre", explique-t-il au tribunal. Il dément fermement avoir pris un sabre et menacé tout le monde au même titre qu'il ne reconnaît le vol qu'à demi-mot se fendant d'un "sûrement" malgré la présence de son ADN.
"Il est à l'origine de la bagarre, mais il ne veut pas l'entendre alors qu'il avait bu, trois témoins en attestent. Il était particulièrement menaçant", affirme la procureure qui parle de violences psychologiques malgré l'absence de blessures physiques. Elle requiert 12 mois, dont 4 avec sursis ainsi que le maintien en détention. À noter que les gendarmes, présents à l'audience, n'ont pas souhaité se constituer partie civile.
La défense note le côté obscur sur l'origine de l'altercation et avance un sentiment d'injustice ayant entraîné la colère pour justifier l'outrage et la rébellion. Vol, outrage, rébellion et menaces de mort font un total de 10 mois de prison avec maintien en détention.