
L'affaire devait être jugée le 28 octobre dernier devant le tribunal judiciaire de Saint-Denis mais les avocats de la défense avaient préféré demander un délai afin de préparer au mieux ce dossier. Ces faits avaient fait grand bruit suite aux interpellations des femmes du clan Morby, pour des vols en date du 27 novembre 2021 et du 6 mars 2022 à la FNAC du Port.
Les cinq personnes avaient plus ou moins reconnu les faits lors de leur garde à vue. Il leur est reproché d'avoir dérobé en tout pas loin de 17.000€ de matériel. Certaines avaient la circonstance aggravante d'avoir utilisé des mineurs pour les aider à subtiliser les articles en rayon. Quatre d'entre elles se sont présentées libres à l'audience alors qu'une prévenue comparaissait détenue en raison des 12 mentions à son casier judiciaire et de l'état de récidive.
Les cinq personnes avaient plus ou moins reconnu les faits lors de leur garde à vue. Il leur est reproché d'avoir dérobé en tout pas loin de 17.000€ de matériel. Certaines avaient la circonstance aggravante d'avoir utilisé des mineurs pour les aider à subtiliser les articles en rayon. Quatre d'entre elles se sont présentées libres à l'audience alors qu'une prévenue comparaissait détenue en raison des 12 mentions à son casier judiciaire et de l'état de récidive.
"Je n'avais pas d'argent et les enfants réclamaient des jeux"
Concernant les faits de vol du 27 novembre 2021, les quatre femmes reconnaissent avoir été sur les lieux mais aucune ne reconnaît le vol. Tout le monde était là mais personne n’a rien fait. Pour autant, la Fnac fait état d’un préjudice à hauteur de 1.500€. Là encore, la présence des enfants au moment des faits est largement évoquée dans la procédure.
Pour les faits du 6 mars 2022, le montant du préjudice s’élève à 15.123€. Le vol est commis à l’aide des enfants en bas âge de Marie M., née en 1984. Elle est à la barre avec son fils de 21 ans et sa petite amie de 19 ans, qui reconnaissent tous les deux les faits.
La mère de famille avait loué un sac dont l’intérieur était recouvert d'aluminium et avait mandaté son fils de 10 ans pour le faire sortir alors que ses autres enfants le remplissaient de matériel multimédia. La sécurité comprend le subterfuge et contrôle l’enfant de 10 ans et son grand frère également présent à la Fnac ce jour-là.
Devant les magistrats, la mère de famille reconnaît être l’instigatrice et dédouane ses enfants : "Je n’avais pas d’argent et les enfants le réclamaient des jeux. Mon cœur est tombé, je voulais leur faire plaisir. J’ai loué le sac à dos et tout est allé très vite, je n’ai pas réfléchi. Tout est de ma faute, ce n’est pas la faute de mes enfants"
Concernant les faits de vol du 27 novembre 2021, les quatre femmes reconnaissent avoir été sur les lieux mais aucune ne reconnaît le vol. Tout le monde était là mais personne n’a rien fait. Pour autant, la Fnac fait état d’un préjudice à hauteur de 1.500€. Là encore, la présence des enfants au moment des faits est largement évoquée dans la procédure.
Pour les faits du 6 mars 2022, le montant du préjudice s’élève à 15.123€. Le vol est commis à l’aide des enfants en bas âge de Marie M., née en 1984. Elle est à la barre avec son fils de 21 ans et sa petite amie de 19 ans, qui reconnaissent tous les deux les faits.
La mère de famille avait loué un sac dont l’intérieur était recouvert d'aluminium et avait mandaté son fils de 10 ans pour le faire sortir alors que ses autres enfants le remplissaient de matériel multimédia. La sécurité comprend le subterfuge et contrôle l’enfant de 10 ans et son grand frère également présent à la Fnac ce jour-là.
Devant les magistrats, la mère de famille reconnaît être l’instigatrice et dédouane ses enfants : "Je n’avais pas d’argent et les enfants le réclamaient des jeux. Mon cœur est tombé, je voulais leur faire plaisir. J’ai loué le sac à dos et tout est allé très vite, je n’ai pas réfléchi. Tout est de ma faute, ce n’est pas la faute de mes enfants"
"On envoie le mineur au casse-pipe car il ne risque pas grand-chose"
"Si j’ai bien compris, personne n’a rien fait sauf Marie M. qui porte tout sur ses épaules avec ses deux enfants mineurs. Pratique vu son casier car elle sait qu’elle n’échappera pas à une condamnation aujourd’hui. Ils ne font preuve d’aucun courage en se déchargeant sur deux enfants de 9 et 14 ans. Tout le monde est là, personne ne fait rien, personne ne vole rien et personne n’achète rien. Vous ne tomberez pas dans ce piège bien évidemment", précise l'avocate de la partie civile en direction des magistrats du siège. La robe noire demande la réparation à hauteur des préjudices.
Dans ses réquisitions, la procureure estime que "les surveillances vidéos de mars 2022 et novembre 2021 sont parfaitement claires. Ce n’est par hasard s’ils sont dans ce magasin. Ils se croisent mais ne se parlent pas, et se mettent dans une zone non couverte par la vidéo au rayon papeterie, les affaires dans le sac du petit de 9 ans. Il se fait pendre la troisième fois mais au moins deux allers-retours ont déjà été faits à la voiture. On envoie le mineur au casse-pipe car on sait qu’il ne risque pas grand-chose. Les faits sont parfaitement établis, peu importe leurs déclarations. Leurs rôles sont bien déterminés à l’avance".
Le parquet demande donc pour Marie M., qui est en récidive pour des faits similaires, une peine de 18 mois de prison dont 6 mois de sursis probatoire. Les peines de 6 mois et 8 en sursis probatoire, pour, respectivement, Cindy E. et Coline E. Pour Kerianne M. une peine de 210 heures de TIG (travaux d'intérêt général) à exécuter en 18 mois, et 4 mois avec sursis simple pour Maurane M.
Finalement, le tribunal a décidé de reconnaître coupables les prévenues. Marie M. est condamnée à 12 mois sous surveillance électronique à domicile. Maurane P. écope de 4 mois en sursis simple, comme sa comparse Cindy E. Cinq mois de sursis simple ont été prononcés contre Kerianne M. contre 6 mois en sursis probatoire pour Coline E. Toutes ont également été condamnées à rembourser les sommes dues.
"Si j’ai bien compris, personne n’a rien fait sauf Marie M. qui porte tout sur ses épaules avec ses deux enfants mineurs. Pratique vu son casier car elle sait qu’elle n’échappera pas à une condamnation aujourd’hui. Ils ne font preuve d’aucun courage en se déchargeant sur deux enfants de 9 et 14 ans. Tout le monde est là, personne ne fait rien, personne ne vole rien et personne n’achète rien. Vous ne tomberez pas dans ce piège bien évidemment", précise l'avocate de la partie civile en direction des magistrats du siège. La robe noire demande la réparation à hauteur des préjudices.
Dans ses réquisitions, la procureure estime que "les surveillances vidéos de mars 2022 et novembre 2021 sont parfaitement claires. Ce n’est par hasard s’ils sont dans ce magasin. Ils se croisent mais ne se parlent pas, et se mettent dans une zone non couverte par la vidéo au rayon papeterie, les affaires dans le sac du petit de 9 ans. Il se fait pendre la troisième fois mais au moins deux allers-retours ont déjà été faits à la voiture. On envoie le mineur au casse-pipe car on sait qu’il ne risque pas grand-chose. Les faits sont parfaitement établis, peu importe leurs déclarations. Leurs rôles sont bien déterminés à l’avance".
Le parquet demande donc pour Marie M., qui est en récidive pour des faits similaires, une peine de 18 mois de prison dont 6 mois de sursis probatoire. Les peines de 6 mois et 8 en sursis probatoire, pour, respectivement, Cindy E. et Coline E. Pour Kerianne M. une peine de 210 heures de TIG (travaux d'intérêt général) à exécuter en 18 mois, et 4 mois avec sursis simple pour Maurane M.
Finalement, le tribunal a décidé de reconnaître coupables les prévenues. Marie M. est condamnée à 12 mois sous surveillance électronique à domicile. Maurane P. écope de 4 mois en sursis simple, comme sa comparse Cindy E. Cinq mois de sursis simple ont été prononcés contre Kerianne M. contre 6 mois en sursis probatoire pour Coline E. Toutes ont également été condamnées à rembourser les sommes dues.