Personne ne parlait français dans l’aéroport et à ce moment là, une annonce micro nous annonce un problème technique : un problème de pièce à changer en Inde est évoqué. Après déjà plusieurs heures d’attente, on nous donne un bon d’achat de 10 euros pour un fast-food.
On nous renvoie à la porte d’embarquement en nous disant que « c’est là notre hôtel »
A 20 heures, on patiente toujours et on nous annonce que le problème n’est pas réglé et que nous allons décoller à 2 heures du matin. Une annonce nous propose d’aller au salon, mais il n’y avait que 30 places. Les hôtesses du salon tombent des nues et nous renvoient à la porte d’embarquement en nous disant que « c’est là notre hôtel ».
On nous annonce finalement un transfert vers un (véritable) hôtel. On a repassé les contrôles passeports pour ressortir. En tout, on a passé 2 heures à être transférés. On s’est à peine posés depuis une heure et demie quand on nous rappelle pour prendre le bus.
Le commandant s’excuse d’un problème technique sans nous préciser lequel. On commence enfin à partir quand on fait demi-tour. A ce moment, un homme demande à sortir de l’appareil. Un problème de filtre à carburant est évoqué et on doit attendre la fin de l’inspection technique dans l’appareil, qui prend en tout 4 heures.
Des bulles dans le pare-brise du cockpit
L’avion décolle enfin, et pendant le vol un steward m’évoque des bulles dans le pare-brise du cockpit, que l’inspection à Bangkok n’a pas laissé passer. Ils espèrent réparer le problème en Inde.
Ils referment une porte vitrée avec des chaînes et un cadenas
Arrivés en Inde, on nous demande de redescendre de l’appareil. On passe donc devant les policiers Indiens qui nous indiquent un couloir fermé. Derrière nous, ils referment une porte vitrée avec des chaines et un cadenas. On ne nous donne pas d’eau, rien. On y est restés une heure et demie. Après, ils nous ont menés dans une pièce fermée et ont contrôlé nos identités sans rien nous dire, de manière agressive, comme des animaux.
A ce moment, on voit encore reculer l’heure de décollage encore et encore. L’équipage a été relevé et le nouveau commandant de bord nous fait décoller vers 4 heures. L’équipage d’Air Austral nous donne alors un papier donnant droit à un avoir de 300 euros sur un de leurs vols à utiliser avant 2017.
Aucune autre explication ne nous a été donnée. »