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Vol Air Austral: « En Inde, ils nous ont traités comme des animaux »

Ariane et Sylvain avaient choisi la Thaïlande pour passer leur voyage de noce. Le jeune couple a fait les frais de leur compagnie aérienne à deux reprises. La grève d’Air Austral avait déjà compromis leur départ, mais les incidents techniques qui ont ponctué la liaison Bangkok/Chenaï/Réunion au retour ont bien failli avoir raison de leur optimisme. Récit :

Ecrit par zinfos974 – le mercredi 24 février 2016 à 19H15
« On est arrivés à l’aéroport de Bangkok un peu en avance à 11 heures, et sur place déjà, une note nous a mis la puce à l’oreille. Un papier, rédigé en français, stipulait qu’aucun acte d’agressivité ne serait toléré envers le personnel d’Air Austral. On a passé les portes d’embarquement et à ce moment on voit l’avion.
 
Personne ne parlait français dans l’aéroport et à ce moment là, une annonce micro nous annonce un problème technique : un problème de pièce à changer en Inde est évoqué. Après déjà plusieurs heures d’attente, on nous donne un bon d’achat de 10 euros pour un fast-food.
 
On nous renvoie à la porte d’embarquement en nous disant que « c’est là notre hôtel »
 
A 20 heures, on patiente toujours et on nous annonce que le problème n’est pas réglé et que nous allons décoller à 2 heures du matin. Une annonce nous propose d’aller au salon, mais il n’y avait que 30 places. Les hôtesses du salon tombent des nues et nous renvoient à la porte d’embarquement en nous disant que « c’est là notre hôtel ».
 
On nous annonce finalement un transfert vers un (véritable) hôtel. On a repassé les contrôles passeports pour ressortir. En tout, on a passé 2 heures à être transférés. On s’est à peine posés depuis une heure et demie quand on nous rappelle pour prendre le bus.
 
Le commandant s’excuse d’un problème technique sans nous préciser lequel. On commence enfin à partir quand on fait demi-tour. A ce moment, un homme demande à sortir de l’appareil. Un problème de filtre à carburant est évoqué et on doit attendre la fin de l’inspection technique dans l’appareil, qui prend en tout 4 heures.
 
Des bulles dans le pare-brise du cockpit
 
L’avion décolle enfin, et pendant le vol un steward m’évoque des bulles dans le pare-brise du cockpit, que l’inspection à Bangkok n’a pas laissé passer. Ils espèrent réparer le problème en Inde.
 
Ils referment une porte vitrée avec des chaînes et un cadenas
 
Arrivés en Inde, on nous demande de redescendre de l’appareil. On passe donc devant les policiers Indiens qui nous indiquent un couloir fermé. Derrière nous, ils referment une porte vitrée avec des chaines et un cadenas. On ne nous donne pas d’eau, rien. On y est restés une heure et demie. Après, ils nous ont menés dans une pièce fermée et ont contrôlé nos identités sans rien nous dire, de manière agressive, comme des animaux.
 
A ce moment, on voit encore reculer l’heure de décollage encore et encore. L’équipage a été relevé et le nouveau commandant de bord nous fait décoller vers 4 heures. L’équipage d’Air Austral nous donne alors un papier donnant droit à un avoir de 300 euros sur un de leurs vols à utiliser avant 2017.
 
Aucune autre explication ne nous a été donnée. »

 

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