
C'est une Zinfonaute particulièrement attentive qui m'a fait parvenir cette photo d'un carton d'invitation qu'une célèbre boite de striptease parisienne, le Penthouse Club, a fait distribuer dans les allées du Congrès des maires qui a eu lieu à Paris les 19, 20 et 21 novembre dernier...
A l'occasion de "soirées spéciales fin de salon", le Club invite nos élus à venir se détendre au bras de charmantes hôtesses qui, en plus, les gratifieront de spectacles de striptease sur scène.
Et comme il s'agit de clients qu'il faut gâter, ces "nuits spéciales des collectivités locales et municipales" sont gratuites pour les participants au Salon, "sur présentation de ce carton"...
Connaissant l'avarice de la plupart des élus, je ne doute pas une seule seconde que certains d'entre eux se soient fait rembourser ces soirées particulières au travers de notes de frais et au vu de factures où le nom de "Penthouse Club" n'apparait jamais.
Un vice-président d'une collectivité de la Réunion m'avait un jour demandé d'arrêter de dénoncer les voyages bidons dont les élus bénéficiaient. "Tu sais, être élu, c'est un boulot très difficile", m'avait-il dit. "Il faut bien que nous décompressions un peu de temps en temps. Si tu nous enlèves les voyages, il va nous rester quoi?"...
Partant de là, rien de plus normal que de nous demander de comprendre qu'ils aient également besoin de "décompresser" au Penthouse Club...
A l'occasion de "soirées spéciales fin de salon", le Club invite nos élus à venir se détendre au bras de charmantes hôtesses qui, en plus, les gratifieront de spectacles de striptease sur scène.
Et comme il s'agit de clients qu'il faut gâter, ces "nuits spéciales des collectivités locales et municipales" sont gratuites pour les participants au Salon, "sur présentation de ce carton"...
Connaissant l'avarice de la plupart des élus, je ne doute pas une seule seconde que certains d'entre eux se soient fait rembourser ces soirées particulières au travers de notes de frais et au vu de factures où le nom de "Penthouse Club" n'apparait jamais.
Un vice-président d'une collectivité de la Réunion m'avait un jour demandé d'arrêter de dénoncer les voyages bidons dont les élus bénéficiaient. "Tu sais, être élu, c'est un boulot très difficile", m'avait-il dit. "Il faut bien que nous décompressions un peu de temps en temps. Si tu nous enlèves les voyages, il va nous rester quoi?"...
Partant de là, rien de plus normal que de nous demander de comprendre qu'ils aient également besoin de "décompresser" au Penthouse Club...
