Après 8 années d’études, et malgré le passage de la crise sanitaire, le projet de la nouvelle aérogare Ouest de Roland Garros est lancé. La société aéroportuaire assure avoir "choisi de porter un regard sur l’avenir", tout en gardant les yeux ouverts sur la situation.
Une structure bioclimatique
Sur la partie Ouest de l’aéroport, une extension de 13 200m2 s’inscrit dans une démarche innovante. La nouvelle aérogare sera bioclimatique pour répondre aux enjeux environnementaux. Dédié aux arrivées, un bâtiment perpendiculaire à l’aérogare existant viendra prolonger la structure.
"On est sur un principe de réduction des gaz à effet de serre, l’idée sur l’aéroport c’est qu'en 2030, on soit totalement autonome en énergie. Le bâtiment sera entièrement ventilé de manière naturelle, ce qui nous permettra de ne pas avoir recours à la climatisation et de permettre une grosse économie d’énergie", explique Jean Louis Hoareau, directeur de projet de la nouvelle aérogare Ouest.
L’aérogare existante sera dédiée aux départs et sera réaménagée pour améliorer le confort des passagers.
Une structure bioclimatique
Sur la partie Ouest de l’aéroport, une extension de 13 200m2 s’inscrit dans une démarche innovante. La nouvelle aérogare sera bioclimatique pour répondre aux enjeux environnementaux. Dédié aux arrivées, un bâtiment perpendiculaire à l’aérogare existant viendra prolonger la structure.
"On est sur un principe de réduction des gaz à effet de serre, l’idée sur l’aéroport c’est qu'en 2030, on soit totalement autonome en énergie. Le bâtiment sera entièrement ventilé de manière naturelle, ce qui nous permettra de ne pas avoir recours à la climatisation et de permettre une grosse économie d’énergie", explique Jean Louis Hoareau, directeur de projet de la nouvelle aérogare Ouest.
L’aérogare existante sera dédiée aux départs et sera réaménagée pour améliorer le confort des passagers.
Les enjeux d’une extension de l’aéroport
Le projet devrait permettre d'accroitre les liaisons régionales et internationales de fret et de passagers, faisant de Roland Garros le premier aéroport de la zone océan Indien. A terme, l’infrastructure permettra d'accueillir jusqu'à 3 millions de voyageurs.
“La Réunion a besoin de se développer et de s’ouvrir. La capacité de l'aéroport actuel c’est 2,3 millions et en 2019, nous étions déjà à 2,5 millions de passagers. Nous avons besoin de nous adapter à la croissance du trafic”, affirme Guillaume Branlat, président du directoire S.A ARRG.
Principale porte d’entrée et de sortie de l’île et plateforme majeure du trafic fret, l’aéroport Roland Garros s’étend en se dotant également d’un système de traitement des bagages aux dernières normes aéroportuaires.
"La Réunion a cette vocation touristique. Nous espérons arriver vers 2040 à 3,5, voire 4 millions de passagers qui vont transiter sur cette terre réunionnaise. Cela représente beaucoup pour tous les Réunionnais, sur le plan social, économique et environnemental", a souligné Huguette Bello, présidente de Région.
Les travaux seront réalisés à 91% par des entreprises locales et représentent 1500 emplois directs et indirects. Cofinancé par l’Union européenne et la Région, le projet devrait s’achever d’ici 2023 pour un coût total estimé à 65 millions d’euros.