C’est indéniable. La créature médiatique d’Emmanuel Macron , candidat à l’Elysée, a modifié les contours de la campagne présidentielle, et bouleversé les rapports de force politique . Ce bouleversement s’est accentué depuis que les instituts de sondage l’ont placé en haut de tableau dans la course à la Présidentielle, provoquant ainsi une migration massive des élus vers le candidat d’En Marche.
Le phénomène n’a pas tardé à se répandre chez nous .En tant que bons Français, et, Egalité réelle oblige, certains des élus péi ont emboité le pas de leurs homologues gaulois, et ont décidé eux aussi de migrer. Nou lé pa plis, nou lé pa moin ! Et vive la transhumance !
Tels des troupeaux d’ovins fuyant les rigueurs du climat à la recherches de meilleures pâturages, ces élus, sans honte aucune, continuent d’abandonner leur navire en plein naufrage et se bousculent pour migrer vers la maison d’hôtes « En Marche », histoire d’être au plus près de la « Soupière en Argent », et profiter du potage au cas où……… Mais attention tout de même que dans cette bousculade, la Soupière ne se renverse.
Ces trahisons sont révélatrices des réelles motivations qui guident ces nouveaux et courageux « Marcheurs », qu’ils soient de droite ou de gauche. Notons que ce phénomène n’est pas vraiment nouveau, même chez nous où certains ont fait de la transhumance politique leur distraction favorite .Les dernières régionales sont encore dans tous les mémoires.
Mais sans doute, ces girouettes opportunistes de tout bord n’imaginent pas combien les citoyens se sentent trahis, élection après élection, et affligés par le spectacle qu’ils offrent.
Ce phénomène migratoire, qu’on l’appelle reniement, trahison, ou transhumance, prend des proportions inquiétantes chez nous. C’est une véritable honte et une gangrène pour la société. Il faut que çà s’arrête.