Le maire UMP de Draveil (Essonne) et ancien secrétaire d’État à la Fonction publique, Georges Tron, a été renvoyé devant la Cour d’Assises de Paris pour viols et agressions sexuelles sur deux de ses anciennes employées.
Selon des informations de sources proches du dossier, la cour d’appel de Paris a infirmé l’ordonnance de non-lieu dont avait bénéficié Georges Tron à l’issue de l’enquête déclenchée par des plaintes de deux femmes.
L’affaire avait contraint l’ancien secrétaire d’État à la démission, le 29 mai 2011. Il avait également perdu son poste de député de la 9e circonscription de l’Essonne en juin 2012.
Selon Me Vincent Ollivier, l’avocat d’une des plaignantes, « les affirmations de ma cliente et de Mme Eva Loubrieux ont été suffisantes pour justifier un renvoi devant la cour d’assises d’Évry ». « Il y a largement suffisamment d’éléments dans ce dossier pour que cette affaire soit jugée publiquement », a-t-il ajouté.