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Violences sur un barrage : La justice ne lâche rien

Trois hommes ont été jugés en comparution immédiate ce mardi au tribunal correctionnel de Champ Fleuri. Hier matin, ils se trouvaient sur un barrage situé sur la route des Tamarins à la Saline les Hauts. Interpellés, ils ont été placés en garde à vue et accusés de violences en réunion envers des gendarmes, ainsi qu’entrave […]

Ecrit par zinfos974 – le mardi 04 décembre 2018 à 16H33

Trois hommes ont été jugés en comparution immédiate ce mardi au tribunal correctionnel de Champ Fleuri. Hier matin, ils se trouvaient sur un barrage situé sur la route des Tamarins à la Saline les Hauts. Interpellés, ils ont été placés en garde à vue et accusés de violences en réunion envers des gendarmes, ainsi qu’entrave à la circulation. En effet, après deux semaines de barrages, les forces de l’ordre ne les tolèrent plus.
 
Tous ont demandé un délai pour préparer leur défense. Il était donc question de décider s’ils restaient en détention ou non jusqu’à la date de jugement ; le 3 janvier prochain. Tous trois habitants de Saint-Paul, deux d’entre eux n’ont pas le profil typique du délinquant. Le premier, 50 ans, père de famille, travailleur et « courageux », selon son avocat, malgré les difficultés financières liées à l’incendie dans son atelier de menuiserie. Le deuxième, 40 ans, se trouve à la tête d’une association d’aide aux jeunes du quartier du Barrage à Saint-Paul (ironique, en effet). Ancien entrepreneur, il essaye de s’en sortir malgré l’échec de son entreprise. Les deux se connaissent car ils oeuvrent ensemble dans de nombreuses actions dédiées aux jeunes. Des parcours professionnels qui sont « le symbole même de ce qui a pu entraîner ses manifs », selon l’avocat d’un d’entre eux. Tous deux ont été placés sous contrôle judiciaire.
 
Le troisième, 27 ans, à l’enfance difficile, déjà connu pour vol en réunion et violences conjugales, n’avait peut-être pas le même profil que ses camarades mais est resté poli et attentif pendant l’audience. Son emploi vert ayant pris fin, il avait un entretien prévu hier pour un nouveau poste. Entretien auquel il n’a pu assister à cause de son interpellation. « Cela fait deux ans qu’on n’entend plus parler de lui. Il est toujours avec sa femme et s’occupe de son fils de deux ans et demi », tente son avocate. Sa plus grande peur : être séparé de son fils. Pas suffisant selon les juges. Il restera en détention jusqu’à l’audience. C’est à ce moment là que les faits seront examinés en détail.

 

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