Les associations qui œuvrent contre les violences se sont données rendez-vous ce matin autour de Nassimah Dindar, la présidente du Conseil général, et de la première adjointe à la mairie de St-Denis, Monique Orphé. La conférence de presse avait pour but de présenter les actions menées à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes prévue le 26 novembre.
Du découragement, certainement pas. Un doute persistant, peut-être. Les associations qui luttent contre les violences faites aux femmes doutent de l’efficacité des moyens mis en oeuvre actuellement. C’est le message qui est passé ce matin, en conférence presse, à travers notamment les propos de la présidente du Cevif (Collectif pour l’Elimination des Violences IntraFamiliales), Thérèse Baillif : « Nous sommes inquiets face à la situation qui semble se dégrader. C’est une menace permanente pour la cohésion sociale. Désormais, plus que deux alternatives : soit nous restons au même point avec des actions insuffisantes, soit nous menons un remise à plat urgente« , indique-t-elle.
Un sentiment qui était partagé par les deux élues politiques, Monique Orphée, première adjointe à la mairie de Saint-Denis, et Nassimah Dindar, présidente du Conseil général. Toutes deux ont profité de l’occasion de cette conférence de presse destinée à présenter les actions menées autour du 26 novembre, journée internationale pour l’élimination des violences intrafamiliales, pour exprimer leur regret de constater un manque évident d’action publique.
« On donne des subventions mais on est conscient que cela est encore trop faible au regard des besoins. Les compétences institutionnelles ne sont aujourd’hui pas appropriées. Comme l’a dit Monique Orphée, il manque une loi-cadre, et j’ajouterais que nous devons réfléchir à un véritable plan de partenariat local sur la cohésion familiale« , a conclu la présidente du Conseil général.
Le 25 novembre :
Toute la journée, forum sur les violences envers les femmes dans l’hémicycle du Conseil général à Saint-Denis.
19h, défilé aux flambeaux sur le parking de la médiathèque François Mitterrand, à la Trinité à Saint-Denis (Tenue en blanc souhaitée).
Le 26 novembre :
8h30 : Marche blanche. Départs (parking de l’église de la Délivrance, parking de l’IUFM Bellepierre, parking de la Poste des Camélias, stade de Champ Fleuri) vers le Jardin de l’Etat.
14h : Plateau artistique au Jardin de l’Etat (Christine Salem, Emmanuel Peters, Micheline Picot, Natacha Tortillard, Stéphanie Tazard, le groupe RAS, Maroni and co, les voix d’Eva, Daphnée, Chantal Ivara et ses 2 filles (groupe Manyan), Mamo, JF Gang, Bernard Brancard.