Jean B., 34 ans, est en proie à la jalousie. Le 14 mars dernier à Sainte-Suzanne, voyant un homme aux cotés de sa compagne au bas de l'immeuble où elle vit, il sort de ses gonds. Il croyait que c'était son amant, dira-t-il à la barre. La réalité est tout autre. C'est le fils de 9 ans de son amie qui est allé chercher l'oncle de celle-ci car il a senti que son ti-père allait devenir violent. S'en suit une scène d'une grande violence : coups de poings, claques, coups de pieds et tirage des cheveux au sol. Fort heureusement, les gendarmes sont prévenus et interviennent rapidement. Lorsqu'ils arrivent, Jean B. prétend avoir donné un coup de poing "pour se défendre".
Les militaires constatent également les yeux rouges ainsi que la forte odeur d'alcool du prévenu. Trois quart d'heures après leur arrivée sur les lieux, l'individu est contrôlé à 23h30 avec 2,08 g/l d'alcool dans le sang. "Je reconnais un coup à l'arcade. Ça a commencé par des claques, ensuite il y a eu un 'ralé-poussé' et le coup de poing est parti tout seul", explique le prévenu à la barre. Il indique ensuite avoir bu quatre bières et une bouteille entière de vin. Sous le coup d'un contrôle judiciaire avec une interdiction de contact pour les mêmes faits datant de septembre 2021, il avait écopé d'une peine d'un an de prison dont du sursis. Comme il l'indique avec lucidité, il connait parfaitement son schéma de fonctionnement : alcool, jalousie, colère et violence.
Le parquet se dit "particulièrement inquiet, voire très inquiet". "Il a 4 mentions sur son casier dont 3 pour les mêmes faits. Il est là 6 mois après être sorti de garde à vue pour les même faits sur la même victime. La victime a dit au docteur : 'je me suis sentie comme chien'. Il n'y a aucune remise en question, aucune empathie pour la victime. C'est un bourreau domestique !", requiert la procureure qui demande 3 ans de prison avec mandat de dépôt et une interdiction de contact avec la victime.
"Il est décrit comme un tyran domestique, mais si tel était le cas, il se serait montré différent dès sa sortie de prison. La jalousie a pris le pas sur la raison. Ce qu'il a fait est inadmissible mais il ne veut pas se soustraire à ses responsabilités", plaide la défense. "Même s'l y a une mesure d'éloignement, je m'en moque", disait le prévenu en garde à vue...
Après en avoir délibéré, le tribunal condamne Jean B. à 3 ans de prison avec mandat de dépôt et une interdiction de contact et de paraitre au domicile de la victime.
Les militaires constatent également les yeux rouges ainsi que la forte odeur d'alcool du prévenu. Trois quart d'heures après leur arrivée sur les lieux, l'individu est contrôlé à 23h30 avec 2,08 g/l d'alcool dans le sang. "Je reconnais un coup à l'arcade. Ça a commencé par des claques, ensuite il y a eu un 'ralé-poussé' et le coup de poing est parti tout seul", explique le prévenu à la barre. Il indique ensuite avoir bu quatre bières et une bouteille entière de vin. Sous le coup d'un contrôle judiciaire avec une interdiction de contact pour les mêmes faits datant de septembre 2021, il avait écopé d'une peine d'un an de prison dont du sursis. Comme il l'indique avec lucidité, il connait parfaitement son schéma de fonctionnement : alcool, jalousie, colère et violence.
Le parquet se dit "particulièrement inquiet, voire très inquiet". "Il a 4 mentions sur son casier dont 3 pour les mêmes faits. Il est là 6 mois après être sorti de garde à vue pour les même faits sur la même victime. La victime a dit au docteur : 'je me suis sentie comme chien'. Il n'y a aucune remise en question, aucune empathie pour la victime. C'est un bourreau domestique !", requiert la procureure qui demande 3 ans de prison avec mandat de dépôt et une interdiction de contact avec la victime.
"Il est décrit comme un tyran domestique, mais si tel était le cas, il se serait montré différent dès sa sortie de prison. La jalousie a pris le pas sur la raison. Ce qu'il a fait est inadmissible mais il ne veut pas se soustraire à ses responsabilités", plaide la défense. "Même s'l y a une mesure d'éloignement, je m'en moque", disait le prévenu en garde à vue...
Après en avoir délibéré, le tribunal condamne Jean B. à 3 ans de prison avec mandat de dépôt et une interdiction de contact et de paraitre au domicile de la victime.