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Violences conjugales: « Si votre femme ne peut pas dire non, moi je peux »

Si les violences subies par Élodie se déroulaient davantage dans l’intimité de leur foyer à l’abri des regards, le 17 février dernier, son compagnon s’en est pris à elle lors d’une fête bien arrosée au Tampon. Jean lui a tiré les cheveux, l’a plaquée au sol et rouée de coups malgré l’intervention des proches.  « On […]

Ecrit par Prisca Bigot – le mardi 20 août 2019 à 18H02

Si les violences subies par Élodie se déroulaient davantage dans l’intimité de leur foyer à l’abri des regards, le 17 février dernier, son compagnon s’en est pris à elle lors d’une fête bien arrosée au Tampon. Jean lui a tiré les cheveux, l’a plaquée au sol et rouée de coups malgré l’intervention des proches. 

« On avait tous bu », a-t-il tenté de se défendre ce mardi devant le tribunal correctionnel de Saint-Pierre. Jean avait bu, mais aussi consommé du zamal et même pris selon des témoins un cachet de MDMA. Depuis 14 ans, Élodie subit les violences de son compagnon, mais visiblement sous son emprise, elle reste et affirme au tribunal « qu’il a vraiment changé ». 

« Une femme meurt tous les deux jours et demi sous les coups de son compagnon », a rappelé le ministère public. « Si votre femme ne peut pas dire non, moi je peux », s’est fait tancer le prévenu par la procureure. Un an de prison avec sursis, deux ans de mise à l’épreuve et l’obligation de soins ont été requis. Des réquisitions suivies par le tribunal qui a également ordonné l’obligation de chercher un travail, de dédommager les parties civiles et 100 euros d’amende.

 

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