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Violences conjugales: L’homme se dit battu depuis des années

Depuis des années, Chafik D., 45 ans, se dit victime de violences conjugales. Son ex compagne l’aurait battu et violenté depuis le début. Si ce genre d’affaire est rare et que c’est souvent le contraire qui doit être jugé, Chafik D. se positionne en tant que père et compagnon aimant, victime du comportement violent de […]

Ecrit par zinfos974 – le mardi 17 septembre 2019 à 18H40

Depuis des années, Chafik D., 45 ans, se dit victime de violences conjugales. Son ex compagne l’aurait battu et violenté depuis le début. Si ce genre d’affaire est rare et que c’est souvent le contraire qui doit être jugé, Chafik D. se positionne en tant que père et compagnon aimant, victime du comportement violent de cette femme. Il reconnaît des mots durs mais assure ne l’avoir jamais touchée. Il aurait tenté de la quitter plusieurs fois mais elle « revenait toujours par passion et pour la petite ».
 
Celle qui l’aurait violenté, il l’a rencontrée en boîte en 2011. Elle avait 18 ans ; lui 20 ans de plus. Il se serait mis en couple avec elle car elle était enceinte. Un conjoint bon et généreux, c’est le portrait peint ; il l’est peut-être. Mais son casier judiciaire compte six condamnations dont des violences en réunion et dégradations.  
 
« Il faut arrêter de prendre le tribunal pour des imbéciles », lance la procureure. Pour elle, la question n’est pas la culpabilité ou non de son ex compagne. Si « son comportement n’est pas irréprochable en terme d’apaisement », « c’est à lui que l’on reproche les violences, pas elle ». La procureure rappelle donc les faits du 23 mars dernier décrits par la jeune femme « confirmés par les images de vidéo-surveillance ». Chafik D. débarque sur son lieu de travail à Saint-André, une boutique, avec des photos compromettantes. Il tente de l’embrasser et la tenir dans ses bras à plusieurs reprises mais elle refuse. Les photos auraient servi de chantage pour qu’elle revienne vers lui.
 
Des images imparfaites selon l’avocat de la défense, Me Marie Briot, à cause de leur pauvre qualité et des parties manquantes. Il s’agit en effet d’une vidéo diffusée sur l’écran d’une caméra, filmée avec un téléphone. Elle énumère les incidents, les blessures et les plaintes déposées par son client. « Mais quand un homme porte plainte, ce sont les moqueries », affirme-t-elle.
 
La relation houleuse et le comportement de la victime ont manifestement été entendus par le tribunal. Il a été condamné à une amende de 350 euros.
 

 

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