Revenir à la rubrique : Faits divers

Violences conjugales: « Je reconnais avoir exagéré, je l’ai tapée vraiment fort »

Régis M., 28 ans, comparaissait dans le cadre de la comparution immédiate pour avoir commis des violences et menaces de mort sur conjoint le 4 mai dernier, et ce, en état de récidive. Interpellé en état d’ivresse à 2,64 g/l, il a porté plusieurs coups de poing au visage de sa compagne. C’est l’appel de […]

Ecrit par zinfos974 – le mercredi 06 mai 2020 à 19H22

Régis M., 28 ans, comparaissait dans le cadre de la comparution immédiate pour avoir commis des violences et menaces de mort sur conjoint le 4 mai dernier, et ce, en état de récidive. Interpellé en état d’ivresse à 2,64 g/l, il a porté plusieurs coups de poing au visage de sa compagne. C’est l’appel de la police qui aura finalement eu raison de lui et le fera partir. Interpellé aux alentours de 21h35, il est placé en garde à vue. « Je reconnais avoir exagéré, je l’ai tapée vraiment fort », dit-il lors de son audition. Le visage tuméfié, sa compagne se voit décerner une ITT de 5 jours.

« Vous lui avez donné plusieurs coups de poing au visage, vous l’avez tabassée sur le palier de son logement ! Les violences ne se sont jamais arrêtées depuis le début de votre relation. Vous n’avez pas le droit de taper, et pour cela, je demande que vous soyez enfermé », requiert la procureur. Elle demande une peine de 3 ans de prison, dont 1 an assorti d’un sursis probatoire ainsi qu’un mandat de dépôt. « Il sait qu’il est allé trop loin, il a réagi de manière disproportionnée. Il a conscience de la gravité des faits », plaide la défense. 

Déjà condamné à 4 reprises dont 3 pour des violences, Régis M. écope de 2 ans de prison, dont 1 an de sursis probatoire. Le tribunal décerne un mandat de dépôt à son encontre. 

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Saint-Leu : Le père de famille absent à son procès, mais bien présent dans la terreur

Un quadragénaire était jugé ce jeudi par le tribunal correctionnel de Saint-Pierre pour avoir fait vivre un cauchemar à la mère de son fils et à sa famille. En plus des violences et des menaces de mort, il est soupçonné d’avoir dégradé plusieurs véhicules. Faute de preuves matérielles pour ces derniers faits, le tribunal a préféré aller au-delà des réquisitions sur le reste afin d’assurer la paix aux victimes.

Elle tente de se rendre en Chine avec 180.000 euros dans les bagages

Un couple était jugé jeudi 18 avril 2024 par le tribunal correctionnel de Saint-Pierre pour blanchiment d’argent, abus de biens sociaux et transfert d’argent non déclaré entre pays. La femme a tenté de se rendre en Chine avec 180.000 euros dans ses bagages. Un couple atypique dont la gestion du magasin et des finances étonne. Le jugement a été mis en délibéré.

Soupçons d’emplois illégaux à la Région : Un procès au goût amer dont l’épilogue est attendu le 21 mai

Le procès de Didier Robert, ancien président de la Région Réunion, s’est conclu après d’intenses débats judiciaires sur des accusations d’emplois fictifs et de détournement de fonds. Le délibéré de cette affaire politico-judiciaire, très attendu, sera rendu le 21 mai, en pleine période électorale. Les avocats des 11 prévenus, vent debout contre l’enquête préliminaire menée par des policiers spécialisés en la matière, ont unanimement plaidé la relaxe.

Soupçons d’emplois illégaux à la Région : « La fin ne saurait justifier les moyens »

La procureure de la République Véronique Denizot a demandé la condamnation des 11 prévenus de l’affaire des emplois présumés illégaux de la Région, ce jeudi lors de la quatrième journée du procès, une peine de 5 ans d’inéligibilité étant notamment requise pour l’ancien président Didier Robert, visé pour prise illégale d’intérêts et détournement de fonds . L’actuelle mandature de la Région, partie civile du procès, a demandé un préjudice à hauteur de 1,5 million correspondant à la somme des salaires versés aux huit conseillers techniques poursuivis pour recel.