Revenir à la rubrique : Justice

Violences conjugales : Il écope de 4 mois de prison ferme

Les faits concernent C. Vitry qui était appelé ce matin en comparution immédiate pour violences conjugales sur son ex concubine, C. Bonichou, ayant eu lieu le 8 Février 2018 et le 21 Février 2018. Lors de ces deux agressions, l’homme avait craché, giflé, et assené des coups de poing à son ex-concubine, lorsque celle–ci lui […]

Ecrit par S.D – le jeudi 22 février 2018 à 17H44

Les faits concernent C. Vitry qui était appelé ce matin en comparution immédiate pour violences conjugales sur son ex concubine, C. Bonichou, ayant eu lieu le 8 Février 2018 et le 21 Février 2018. Lors de ces deux agressions, l’homme avait craché, giflé, et assené des coups de poing à son ex-concubine, lorsque celle–ci lui avait donné un coup de pied. Comme l’explique la Procureur, la base de ses violences serait liée à des problèmes de jalousie de la part de C. Vitry qui ne supportait pas les mensonges de son ex-compagne.
 
Ce n’est pas une première pour les individus puisqu’en décembre 2017, l’accusé avait déjà écopé d’une peine d’an de prison en sursis avec mise à l’épreuve pour des faits similaires sur son ex-concubine. Lors de son audience, C. Bonichou s’était présentée mais ne s’était pas déclarée partie civile puisqu’elle « n’assumait pas d’envoyer C. Vitry en prison », dixit la Présidente.
 
Suite à cette première condamnation sur fond de violence, les deux protagonistes continuaient quand même à se voir. C’est d’ailleurs un témoin de leur résidence qui déclarera que C. Vitry vivait toujours dans le domicile de sa concubine, et qu’ils étaient souvent ensemble, dans leur piscine.
 
Face au comportement de l’ancien couple malgré la première condamnation, l’avocat de la défense, Me Normand, s’adressant à son client et à C. Bonichou (présente également dans la salle) demande : « pourquoi y avait-il encore des scènes de câlinerie alors qu’il y avait déjà une condamnation avec sursis ? » Dans sa réponse, C. Vitry qualifie son ex-concubine « d’instable » en déclarant : « elle m’a demandé de venir (chez elle) parce qu’elle a menacé de se suicider ». Prenant la parole à son tour, C. Bonichou répond « j’ai cru qu’il pouvait changer ».
 
Dans sa plaidoirie, la Procureur pointe du doigt le fait que pendant toute la durée du procès, le principal accusé ne s’est jamais remis en question. 6 mois de prison ferme sont requis contre C. Vitry. En réponse à la Procureur, C. Vitry déclare : « Je vais trop loin moi même, j’ai besoin de me faire soigner. J’espère qu’il y aura interdiction de l’approcher (… ) ».  Son avocat l’interrompt sèchement et lui dit « Vous pouvez vous l’imposer vous même l’interdiction ».
 
Après délibération, C. Vitry est reconnu coupable de violences conjugales sur C. Bonichou. La Présidente condamne l’accusé à 4 mois de prison ferme avec mandat de dépôt. Il devra également payer 1000€ pour dommages morales et 500€ pour dommages corporels.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique