
Séparé de sa compagne et de son fils de quatre ans après plusieurs mois d’incarcération, Lucas (prénom d'emprunt), bracelet électronique à la cheville, regagne le domicile conjugal, en avril 2020. Les retrouvailles tournent rapidement au vinaigre. La jeune femme essuie une gifle de celui qui prétend l’aimer et son téléphone est ensuite projeté contre le mur. Une scène de violence qui se déroule sous le regard impuissant du garçonnet.
La jeune femme décide alors de porter plainte au commissariat avant de la retirer quelques jours plus tard, expliquant avoir tout inventé. Le compagnon, condamné par le passé pour une affaire de violences conjugales, clame haut et fort son innocence.
Ce mardi, lors du procès du père de son enfant, la Saint-Pierroise a réaffirmé ses présumées fabulations. "Je regrette. J’étais en colère parce qu’il voulait habiter chez son père. Et son père ne voulait pas de moi", assure-t-elle au tribunal, en tortillant ses mains.
"Pourquoi votre fils de quatre ans a-t-il dit ‘Papa tape maman et moi’ dans ce cas ?", interroge la représentante du ministère public. "Je lui ai demandé de mentir. Ce n’est pas bien. J’assume toutes les conséquences aujourd’hui", rétorque la victime, s’exposant à des poursuites pour témoignage mensonger.
Des déclarations qui ne parviennent pas à convaincre la magistrate, persuadée que la jeune femme cherche à protéger son compagnon par amour. "Ce dossier est révoltant. Ils mentent tous les deux aujourd’hui. C’est une mascarade. Mon rôle est de protéger la victime qui ne sait pas le faire. Elle est sous emprise. Il y a une banalisation de la violence", fustige-t-elle avant de requérir deux ans de prison à l’encontre du prévenu ainsi qu’un mandat de dépôt.
Le tribunal, lui, n’a pas la même lecture du dossier. Insistant sur le manque d’éléments dans cette affaire, le président d’audience relax le compagnon des faits de violences. En revanche, une évaluation sociale de l’enfant a été demandée.
La jeune femme décide alors de porter plainte au commissariat avant de la retirer quelques jours plus tard, expliquant avoir tout inventé. Le compagnon, condamné par le passé pour une affaire de violences conjugales, clame haut et fort son innocence.
Ce mardi, lors du procès du père de son enfant, la Saint-Pierroise a réaffirmé ses présumées fabulations. "Je regrette. J’étais en colère parce qu’il voulait habiter chez son père. Et son père ne voulait pas de moi", assure-t-elle au tribunal, en tortillant ses mains.
"Pourquoi votre fils de quatre ans a-t-il dit ‘Papa tape maman et moi’ dans ce cas ?", interroge la représentante du ministère public. "Je lui ai demandé de mentir. Ce n’est pas bien. J’assume toutes les conséquences aujourd’hui", rétorque la victime, s’exposant à des poursuites pour témoignage mensonger.
Des déclarations qui ne parviennent pas à convaincre la magistrate, persuadée que la jeune femme cherche à protéger son compagnon par amour. "Ce dossier est révoltant. Ils mentent tous les deux aujourd’hui. C’est une mascarade. Mon rôle est de protéger la victime qui ne sait pas le faire. Elle est sous emprise. Il y a une banalisation de la violence", fustige-t-elle avant de requérir deux ans de prison à l’encontre du prévenu ainsi qu’un mandat de dépôt.
Le tribunal, lui, n’a pas la même lecture du dossier. Insistant sur le manque d’éléments dans cette affaire, le président d’audience relax le compagnon des faits de violences. En revanche, une évaluation sociale de l’enfant a été demandée.