
Jean-Pierre P., la cinquantaine, est sorti de prison en 2019 où il a purgé une peine de 15 ans de réclusion criminelle pour meurtre en métropole, à Tarascon.
Il est revenu à La Réunion et vit dans sa voiture. Le 28 février dernier, il est bousculé par la gérante du bar parce qu'il consomme à l'extérieur, ce qui interdit selon elle. Il s'énerve, l'insulte et la menace. Loin d'être impressionnée, elle fait le tour du comptoir et le bouscule si fort qu'il en tombe à la renverse. Il la menace de mort et s'en va. Son fils mineur arrive ensuite pour avoir des explications et commence à s'énerver. Une bagarre éclate avec la femme.
Soudainement, son père revient armé d'un sabre. Il faudra l'intervention du conjoint de la femme et du fils du prévenu pour l'empêcher de porter un coup de sabre. Jean-Pierre P. est finalement interpellé le lendemain au funérarium alors qu'il assiste à une cérémonie. Il reconnaît immédiatement les faits. À la barre, il explique qu'il avait beaucoup bu et qu'il ne se souvient pas de tout. Il reconnaît globalement l'agression. Ce qui interpelle grandement le tribunal, c'est son casier. C'est lui qui, en 2008, avait tué le "Lion des Camélias" avec un fusil. C'est la deuxième fois, depuis sa sortie, qu'il est jugé pour des violences.
"Ça aurait pu être plaidé devant une cour d'assises si on ne lui avait pas retenu le bras car tous connaissent ses antécédents", indique la partie civile. Le parquet s'interroge sur la peine à lui donner : "Il est toujours en colère, voire plus encore depuis qu'il est sorti. C'est la deuxième fois qu'il passe devant nous depuis 2019. C'est une bombe prête à exploser", affirme la procureure qui demande 3 ans de prison, la révocation de 6 mois de sursis et le maintien en détention. "Pourquoi refaire surgir des faits qui ont déjà été jugés il y a des années ? Il a reconnu les faits. Il lui faut une peine adaptée mais surtout un suivi pour l'aider", plaide la défense.
Le tribunal condamne le prévenu à la peine de 4 ans de prison dont 2 ans assortis d'un sursis probatoire. Il révoque 6 mois d'un précédent sursis et maintient Jean-Pierre P. en détention.
Il est revenu à La Réunion et vit dans sa voiture. Le 28 février dernier, il est bousculé par la gérante du bar parce qu'il consomme à l'extérieur, ce qui interdit selon elle. Il s'énerve, l'insulte et la menace. Loin d'être impressionnée, elle fait le tour du comptoir et le bouscule si fort qu'il en tombe à la renverse. Il la menace de mort et s'en va. Son fils mineur arrive ensuite pour avoir des explications et commence à s'énerver. Une bagarre éclate avec la femme.
Soudainement, son père revient armé d'un sabre. Il faudra l'intervention du conjoint de la femme et du fils du prévenu pour l'empêcher de porter un coup de sabre. Jean-Pierre P. est finalement interpellé le lendemain au funérarium alors qu'il assiste à une cérémonie. Il reconnaît immédiatement les faits. À la barre, il explique qu'il avait beaucoup bu et qu'il ne se souvient pas de tout. Il reconnaît globalement l'agression. Ce qui interpelle grandement le tribunal, c'est son casier. C'est lui qui, en 2008, avait tué le "Lion des Camélias" avec un fusil. C'est la deuxième fois, depuis sa sortie, qu'il est jugé pour des violences.
"Ça aurait pu être plaidé devant une cour d'assises si on ne lui avait pas retenu le bras car tous connaissent ses antécédents", indique la partie civile. Le parquet s'interroge sur la peine à lui donner : "Il est toujours en colère, voire plus encore depuis qu'il est sorti. C'est la deuxième fois qu'il passe devant nous depuis 2019. C'est une bombe prête à exploser", affirme la procureure qui demande 3 ans de prison, la révocation de 6 mois de sursis et le maintien en détention. "Pourquoi refaire surgir des faits qui ont déjà été jugés il y a des années ? Il a reconnu les faits. Il lui faut une peine adaptée mais surtout un suivi pour l'aider", plaide la défense.
Le tribunal condamne le prévenu à la peine de 4 ans de prison dont 2 ans assortis d'un sursis probatoire. Il révoque 6 mois d'un précédent sursis et maintient Jean-Pierre P. en détention.