Jean-Pascal L., 30 ans, est en couple depuis 9 mois avec la femme qui porte son enfant depuis 5 mois et qu'il connait depuis 14 ans. Pour autant, le 26 mars dernier, alors qu'il est contrarié par une dispute des plus banales, il violente "légèrement" celle-ci, lui tirant les cheveux et en la tirant fortement par le bras, selon lui bien entendu. "Légèrement" car elle n'est pas blessée, cependant, il est en récidive. Il a écopé d'une peine de 1 an de prison, assortie entièrement du sursis probatoire il y a tout juste 2 mois !
En mars dernier, le parquet avait décidé de le faire présenter en comparution immédiate compte tenu de la récente réitération des faits. Le prévenu avait demandé un renvoi afin de préparer sa défense. Ce lundi, à la barre, il reconnait les faits tout en les minimisant dans un premier temps. La présidente, avec pédagogie, lui fait finalement entendre raison ! Il finit par avouer et regretter son geste alors qu'il affichait ce jour là un taux de 1,48 g/l.
La procureure de la République, elle, ne minimise absolument pas les faits : "Monsieur n'a pas compris ce que sont des violences. Il a commencé à se soigner mais sa démarche ne va pas suffire aujourd'hui pour lui éviter la prison ! Pour vivre à deux, il faut respecter l'autre. Je vous demande une peine de 4 mois de prison, la révocation de 6 mois de sursis ainsi que le maintien en détention". Pour la défense, il s'agit "de violences reconnues mais légères". "Il subit la voie d'un passé violent en plus d'une problématique alcoolique et psychologique. Contrairement aux autres qui passent devant vous, il a pris conscience de ses problèmes et a entamé des démarches en ce sens. Je vous demande une peine mixte afin qu'il puisse bénéficier d'un suivi" plaide la robe noire.
Le tribunal reconnaît Jean-Pascal coupable des faits de violences avec deux circonstances aggravantes. Il est condamné à une peine de 3 mois de prison ferme. Le tribunal a par ailleurs révoqué son sursis probatoire de 3 mois et a prononcé son maintien en détention.
En mars dernier, le parquet avait décidé de le faire présenter en comparution immédiate compte tenu de la récente réitération des faits. Le prévenu avait demandé un renvoi afin de préparer sa défense. Ce lundi, à la barre, il reconnait les faits tout en les minimisant dans un premier temps. La présidente, avec pédagogie, lui fait finalement entendre raison ! Il finit par avouer et regretter son geste alors qu'il affichait ce jour là un taux de 1,48 g/l.
La procureure de la République, elle, ne minimise absolument pas les faits : "Monsieur n'a pas compris ce que sont des violences. Il a commencé à se soigner mais sa démarche ne va pas suffire aujourd'hui pour lui éviter la prison ! Pour vivre à deux, il faut respecter l'autre. Je vous demande une peine de 4 mois de prison, la révocation de 6 mois de sursis ainsi que le maintien en détention". Pour la défense, il s'agit "de violences reconnues mais légères". "Il subit la voie d'un passé violent en plus d'une problématique alcoolique et psychologique. Contrairement aux autres qui passent devant vous, il a pris conscience de ses problèmes et a entamé des démarches en ce sens. Je vous demande une peine mixte afin qu'il puisse bénéficier d'un suivi" plaide la robe noire.
Le tribunal reconnaît Jean-Pascal coupable des faits de violences avec deux circonstances aggravantes. Il est condamné à une peine de 3 mois de prison ferme. Le tribunal a par ailleurs révoqué son sursis probatoire de 3 mois et a prononcé son maintien en détention.