
Dans son costume jaune moutarde, trop large pour ses fines épaules, Roger reconnaît sans détour avoir asséné un coup de cric au nouveau compagnon de son ex-femme, lors de son procès ce jeudi.
Après s’être largement alcoolisé ce soir du 20 septembre dernier, il décide de récupérer ses derniers effets personnels chez celle qui partageait sa vie à Saint-Louis.
A son arrivée, il voit une silhouette s’introduire dans la maison qu'il occupait, jadis. Prenant son courage à deux mains, il saisit alors un cric, posé dans le jardin, et assène un coup à l’intrus. "J’ai cru que c’était un voleur. On s’est battu. Et le coup est parti tout seul", explique le prévenu, dans le prétoire.
Le nouveau compagnon, vêtu d’un sweat en treillis, confirme les dires de son agresseur avant d’ajouter : "Il venait parfois nous observer par la fenêtre. Il acceptait mal la séparation".
Pour la procureure, "l’affaire aurait pu très mal se finir". En conséquence, elle requiert 18 mois de prison avec sursis probatoire pendant deux ans à l’encontre du prévenu.
La défense, elle, assure que son client ignorait l’existence du nouveau compagnon de son ex avant de mettre en exergue son état d’ébriété.
Après en avoir délibéré, le tribunal a condamné l’ancien compagnon justicier à une peine de 12 mois d’emprisonnement avec sursis probatoire pendant deux ans. Il devra également indemniser sa victime à hauteur de 600 euros.
Après s’être largement alcoolisé ce soir du 20 septembre dernier, il décide de récupérer ses derniers effets personnels chez celle qui partageait sa vie à Saint-Louis.
A son arrivée, il voit une silhouette s’introduire dans la maison qu'il occupait, jadis. Prenant son courage à deux mains, il saisit alors un cric, posé dans le jardin, et assène un coup à l’intrus. "J’ai cru que c’était un voleur. On s’est battu. Et le coup est parti tout seul", explique le prévenu, dans le prétoire.
Le nouveau compagnon, vêtu d’un sweat en treillis, confirme les dires de son agresseur avant d’ajouter : "Il venait parfois nous observer par la fenêtre. Il acceptait mal la séparation".
Pour la procureure, "l’affaire aurait pu très mal se finir". En conséquence, elle requiert 18 mois de prison avec sursis probatoire pendant deux ans à l’encontre du prévenu.
La défense, elle, assure que son client ignorait l’existence du nouveau compagnon de son ex avant de mettre en exergue son état d’ébriété.
Après en avoir délibéré, le tribunal a condamné l’ancien compagnon justicier à une peine de 12 mois d’emprisonnement avec sursis probatoire pendant deux ans. Il devra également indemniser sa victime à hauteur de 600 euros.