
A la Réunion, même si la violence paraît moins présente que dans certains autres départements, elle existe quand même. Selon le Syndicat national des lycées et collèges (SNALC), ni les portiques ni les caméras de vidéosurveillance n'ont encore fait leur apparition à l'entrée des établissements. "Nous regrettons cette violence et le laxisme qui perdure. Il n'y a pas de dispositifs mis en place, ici", note Philippe Peyrat, secrétaire académique du SNALC.
Les diagnostics en cours dans les 7.946 collèges et lycées de la France entière devraient être achevés d'ici juin 2010, et ceux déjà réalisés dans 27% des établissements ont eu pour résultat la prévision de surveillance aux abords des établissements, l'installation de clôtures, ou encore de vidéoprotection dans les endroits les plus sensibles. Les portiques eux, ne sont pas systématiques; ils ne sont installés que dans les établissements à risque.
La violence à l'extérieur des établissements
Sur l'île, même si la violence ne se fait pas entendre souvent, le SNALC tient à préciser qu'elle est bien là, présente "surtout à l'extérieur, sur les parkings", c'est pourquoi le syndicat sollicite l'installation non seulement de caméras, mais plutôt la formation de personnels de surveillance. "On regrette les fins de contrat des assistants d'éducation, car ce sont des moyens humains qui devraient être privilégiés aux caméras", s'exclame Philippe Peyrat.
Toutefois, il félicite les mesures telles que la présence grandissante des gendarmes de référence aux abords de chaque établissement. Car les violences les plus constatées à la Réunion concernent "des bandes rivales, qui règlent leurs comptes à l'extérieur, mais aussi les incivilités vis-à-vis des professeurs, ce qui peut entraîner un conseil de discipline".
"La violence est partout"
En plus des "équipes mobiles de sécurité académique", comme les a appelé le ministre de l'Education, est aussi prévue la formation de personnels d'encadrement à la gestion de crise, avec en priorité 400 personnels formés pour les établissements à risque, d'ici la fin de l'année. A final, ce seraient plus de 14.000 personnes qui devraient être formées, selon le plan de sécurisation de Luc Chatel.
Pour Philippe Peyrat, secrétaire académique du SNALC, il faut redonner à l'école "un aspect de sérénité, même si la répression peut parfois s'avérer nécessaire". Il soutient que "la violence est partout, même si elle apparaît de façon beaucoup plus grave dans certains endroits et à d'autres époques". La Réunion est donc touchée comme toutes les 27 autres académies. Il constate même qu'elle s'étend, puisque les classes préparatoires, qui sont pourtant "de bonnes classes", sont maintenant touchées.
Devenir violent pour exister
A cette violence scolaire, il suggère trois raisons : dans la majeure partie des cas, les causes de la violence ne viennent non pas de l'établissement ni de l'enseignement, mais de problèmes extérieurs. "Elle est juste le reflet de la société"; de plus, la "démission dans l'éducation des parents est aussi un facteur de violence; et enfin, "la démotivation des élèves qui ne trouvent pas leur voie dans ce qu'on leur propose".
Pour y remédier, la réforme du collège serait pour le SNALC une initiative à prendre. Car un élève qui ne se sent pas bien dans sa formation s'ennuie et, finit Philippe Peyrat, "lorsqu'un élève s'ennuie, il devient violent pour être reconnu, pour exister".
Un nouveau bilan de la situation est prévu début avril.
Les diagnostics en cours dans les 7.946 collèges et lycées de la France entière devraient être achevés d'ici juin 2010, et ceux déjà réalisés dans 27% des établissements ont eu pour résultat la prévision de surveillance aux abords des établissements, l'installation de clôtures, ou encore de vidéoprotection dans les endroits les plus sensibles. Les portiques eux, ne sont pas systématiques; ils ne sont installés que dans les établissements à risque.
La violence à l'extérieur des établissements
Sur l'île, même si la violence ne se fait pas entendre souvent, le SNALC tient à préciser qu'elle est bien là, présente "surtout à l'extérieur, sur les parkings", c'est pourquoi le syndicat sollicite l'installation non seulement de caméras, mais plutôt la formation de personnels de surveillance. "On regrette les fins de contrat des assistants d'éducation, car ce sont des moyens humains qui devraient être privilégiés aux caméras", s'exclame Philippe Peyrat.
Toutefois, il félicite les mesures telles que la présence grandissante des gendarmes de référence aux abords de chaque établissement. Car les violences les plus constatées à la Réunion concernent "des bandes rivales, qui règlent leurs comptes à l'extérieur, mais aussi les incivilités vis-à-vis des professeurs, ce qui peut entraîner un conseil de discipline".
"La violence est partout"
En plus des "équipes mobiles de sécurité académique", comme les a appelé le ministre de l'Education, est aussi prévue la formation de personnels d'encadrement à la gestion de crise, avec en priorité 400 personnels formés pour les établissements à risque, d'ici la fin de l'année. A final, ce seraient plus de 14.000 personnes qui devraient être formées, selon le plan de sécurisation de Luc Chatel.
Pour Philippe Peyrat, secrétaire académique du SNALC, il faut redonner à l'école "un aspect de sérénité, même si la répression peut parfois s'avérer nécessaire". Il soutient que "la violence est partout, même si elle apparaît de façon beaucoup plus grave dans certains endroits et à d'autres époques". La Réunion est donc touchée comme toutes les 27 autres académies. Il constate même qu'elle s'étend, puisque les classes préparatoires, qui sont pourtant "de bonnes classes", sont maintenant touchées.
Devenir violent pour exister
A cette violence scolaire, il suggère trois raisons : dans la majeure partie des cas, les causes de la violence ne viennent non pas de l'établissement ni de l'enseignement, mais de problèmes extérieurs. "Elle est juste le reflet de la société"; de plus, la "démission dans l'éducation des parents est aussi un facteur de violence; et enfin, "la démotivation des élèves qui ne trouvent pas leur voie dans ce qu'on leur propose".
Pour y remédier, la réforme du collège serait pour le SNALC une initiative à prendre. Car un élève qui ne se sent pas bien dans sa formation s'ennuie et, finit Philippe Peyrat, "lorsqu'un élève s'ennuie, il devient violent pour être reconnu, pour exister".
Un nouveau bilan de la situation est prévu début avril.