Jimmy Imouza est passé devant la chambre d’instruction mardi. Il demandait à être placé sous contrôle judiciaire afin d’attendre son procès en liberté. Il devrait être jugé devant les assises en novembre. Le Saint-Pierrois de 51 ans est accusé de viol, tortures et actes de barbarie sur sa compagne.
Les faits remontent à juillet 2018. Pendant trois jours, il aurait violé sa victime, lui aurait introduit des objets tels qu’une bouteille de rhum dans le vagin, avant de verser également de la cire chaude. Elle a également subi des versements d’eau bouillante sur le corps, des claques ainsi que des coups de perceuse et de sabre.
Ne montrant aucun remord, il aurait assuré que c’est elle qui voulait des rapports. Selon l’expert psychiatre, Jimmy Imouza est narcissique, pervers et dangereux. Il ne ressentirait aucune empathie.
Sans avocat devant la chambre d’instruction, il s’est peu exprimé.
Afin d’éviter le risque de pression sur la victime, vulnérable, et assurer la présentation du détenu – qui encourt la perpétuité – devant la justice en novembre, la chambre d’instruction a décidé de la maintenir en détention.