Le communiqué:
Suite au passage du cyclone Batsiraï , l'accès et la circulation dans les Îlets de Mafate sont devenus problématiques. La rivière des galets est en crue, la piste pour accéder à Mafate est impraticable et les sentiers entre les îlets sont parfois encombrés. Les problèmes d'approvisionnement en eau potable et en vivres sont vite apparus, notamment pour les familles qui sont dans l'incapacité de se déplacer.
La préfecture a autorisé par un arrêté du 7 février l'ouverture de l'hélisurface du dos d'âne afin que les Mafatais puissent se ravitailler dans l'urgence uniquement pendant 3 jours du 8 au 10 février.
Le problème est le suivant : cette hélisurface n'a plus l'autorisation d'être exploitée, ce qui implique que les Mafatais sont obligés d'utiliser celle de la rivière des galets pour rejoindre Mafate.
Le prix d'une rotation depuis la rivière des galets avoisine les 340 euros, tandis que le prix d'une rotation depuis dos d'âne avoisine les 180 euros, soit presque le double. Rappelons qu'une bonne partie des habitants du cirque de Mafate vit en dessous du seuil de pauvreté.
Il est donc impératif que nos députés, les élus municipaux, ceux du conseil départemental et régional parlent d'une même voix pour faire entendre à la préfecture la nécessité d'ouvrir cette hélisurface du dos d'âne. Certains Mafatais tentent de sensibiliser l'opinion notamment à travers les réseaux sociaux, il faut donc les encourager et appuyer leur démarche. La mise en place de navettes financées en partie par le TCO et la municipalité doit également permettre aux Mafatais de rejoindre cette hélisurface du dos d'âne.
On ne saurait imaginer qu'il existe une volonté de maintenir les Mafatais dans une situation financière désavantageuse, leur faisant payer le double de ce qu’ils pourraient payer en utilisant l'hélisurface du dos d'âne.
Nous profitons également pour renouveler la demande que l'aide à la continuité territoriale soit en partie attribuée au Mafatais pour qu'ils puissent rejoindre le littoral à moindre coût. Cette aide est destinée à désenclaver les territoires isolés, et Mafate est un territoire isolé.
Pour l'heure, il faut ouvrir l'hélisurface du dos d'âne.
Vincent RIVIERE, Demain ensemble La Possession
Suite au passage du cyclone Batsiraï , l'accès et la circulation dans les Îlets de Mafate sont devenus problématiques. La rivière des galets est en crue, la piste pour accéder à Mafate est impraticable et les sentiers entre les îlets sont parfois encombrés. Les problèmes d'approvisionnement en eau potable et en vivres sont vite apparus, notamment pour les familles qui sont dans l'incapacité de se déplacer.
La préfecture a autorisé par un arrêté du 7 février l'ouverture de l'hélisurface du dos d'âne afin que les Mafatais puissent se ravitailler dans l'urgence uniquement pendant 3 jours du 8 au 10 février.
Le problème est le suivant : cette hélisurface n'a plus l'autorisation d'être exploitée, ce qui implique que les Mafatais sont obligés d'utiliser celle de la rivière des galets pour rejoindre Mafate.
Le prix d'une rotation depuis la rivière des galets avoisine les 340 euros, tandis que le prix d'une rotation depuis dos d'âne avoisine les 180 euros, soit presque le double. Rappelons qu'une bonne partie des habitants du cirque de Mafate vit en dessous du seuil de pauvreté.
Il est donc impératif que nos députés, les élus municipaux, ceux du conseil départemental et régional parlent d'une même voix pour faire entendre à la préfecture la nécessité d'ouvrir cette hélisurface du dos d'âne. Certains Mafatais tentent de sensibiliser l'opinion notamment à travers les réseaux sociaux, il faut donc les encourager et appuyer leur démarche. La mise en place de navettes financées en partie par le TCO et la municipalité doit également permettre aux Mafatais de rejoindre cette hélisurface du dos d'âne.
On ne saurait imaginer qu'il existe une volonté de maintenir les Mafatais dans une situation financière désavantageuse, leur faisant payer le double de ce qu’ils pourraient payer en utilisant l'hélisurface du dos d'âne.
Nous profitons également pour renouveler la demande que l'aide à la continuité territoriale soit en partie attribuée au Mafatais pour qu'ils puissent rejoindre le littoral à moindre coût. Cette aide est destinée à désenclaver les territoires isolés, et Mafate est un territoire isolé.
Pour l'heure, il faut ouvrir l'hélisurface du dos d'âne.
Vincent RIVIERE, Demain ensemble La Possession