L’étude des cicatrices montre que l’attaque remonte à plus de deux mois, car la cicatrisation est bien avancée (cette cicatrisation chez les tortues est plus lente que chez les mammifères). Le prédateur est très probablement un jeune requin tigre comme le montre la taille de la morsure et la forme des lésions identiques sur et sous la carapace.
Cette attaque a dû se dérouler au large dans des eaux de bonne qualité qui ont favorisé la cicatrisation et limité les risques d’infection. La tortue qui a perdu une nageoire a malgré tout survécu. L’amputation totale d’une nageoire antérieure pénalise grandement ses capacités de locomotion et donc de fuite en cas de nouvelle rencontre avec un prédateur.