
Younous Omarjee, de passage dans l'île pour la visite du ministre de l'Outre-mer, Victorin Lurel, le week-end dernier, a tenu à réagir, en plus de la problématique sur les fonds structurels des RUP (voir ici :
RUP: Younous Omarjee appelle à la mobilisation pour la sauvegarde des fonds européens ), sur la vie chère à la Réunion. "Selon la terminologie européenne, il existe trois types de situation non concurrentielle : la situation de monopole, l'abus de position dominante ou l'entente illicite. L'Union européenne a toujours lutté pour une concurrence libre et non faussée", explique Younous Omarjee, député européen de la Gauche unitaire européenne.
Ce dernier s'était fendu d'un courrier à Joaquin Almunia, vice-président de la commission européenne et commissaire européen chargé de la concurrence, en février dernier lors des troubles sociaux qu'a connu la Réunion. "Je l'avais interpellé sur l'organisation économique de l'île qui tend à organiser la vie chère", explique-t-il. Selon Younous Omarjee, le commissaire européen a fourni une réponse "intéressante". "Il m'a dit que j'avais raison sur le descriptif économique de la Réunion (…). Par contre il m'a précisé qu'il relevait des États membres d'appliquer les dispositifs de lutte contre les monopoles…", souligne-t-il.
Le commissaire européen a en outre rappelé qu'en France cette "lutte" était du ressort de l'autorité de la concurrence. "L'autorité de la concurrence a mené un certain nombre d'enquêtes concernant le carburant, les télécommunications. D'autres enquêtes sont en cours et j'ai demandé au ministre de la transparence sur leurs conclusions", souligne Younous Omarjee.
Pour un renforcement des "pouvoirs" de l'autorité de la concurrence
Le député européen regrette que les "recommandations" prises souffrent d'un manque de "suivi". "Qu'est-ce qui a été fait pour répondre aux recommandations ?", s'interroge-t-il. Pour Younous Omarjee, la lutte contre la vie chère à la Réunion passe par le renforcement des "pouvoirs" de l'autorité de la concurrence. L'autorité de la concurrence a déjà "épinglé", par le passé, à la Réunion, l'entente sur les prix d'approvisionnement en kérosène d'Air France ou encore sanctionné les trois principaux manutentionnaires de conteneurs pour s'être entendus sur les prix de leurs prestations.
"Mais on constate que les États membres (dont la France) sont en situation de manquement par rapport à ces objectifs et d'autres types de procédures pourraient s'ouvrir. Sur cette question de la lutte contre la vie chère, j'espère trouver un certain nombre de mesures au niveau européen", ajoute-t-il. Il précise enfin sa volonté de faire remonter ces "doléances" au ministre de l'Outre-mer, Victorin Lurel, pour que des solutions soient rapidement trouvées pour une lutte plus "efficace" contre le phénomène de vie chère à la Réunion et dans les DOM en général.
RUP: Younous Omarjee appelle à la mobilisation pour la sauvegarde des fonds européens ), sur la vie chère à la Réunion. "Selon la terminologie européenne, il existe trois types de situation non concurrentielle : la situation de monopole, l'abus de position dominante ou l'entente illicite. L'Union européenne a toujours lutté pour une concurrence libre et non faussée", explique Younous Omarjee, député européen de la Gauche unitaire européenne.
Ce dernier s'était fendu d'un courrier à Joaquin Almunia, vice-président de la commission européenne et commissaire européen chargé de la concurrence, en février dernier lors des troubles sociaux qu'a connu la Réunion. "Je l'avais interpellé sur l'organisation économique de l'île qui tend à organiser la vie chère", explique-t-il. Selon Younous Omarjee, le commissaire européen a fourni une réponse "intéressante". "Il m'a dit que j'avais raison sur le descriptif économique de la Réunion (…). Par contre il m'a précisé qu'il relevait des États membres d'appliquer les dispositifs de lutte contre les monopoles…", souligne-t-il.
Le commissaire européen a en outre rappelé qu'en France cette "lutte" était du ressort de l'autorité de la concurrence. "L'autorité de la concurrence a mené un certain nombre d'enquêtes concernant le carburant, les télécommunications. D'autres enquêtes sont en cours et j'ai demandé au ministre de la transparence sur leurs conclusions", souligne Younous Omarjee.
Pour un renforcement des "pouvoirs" de l'autorité de la concurrence
Le député européen regrette que les "recommandations" prises souffrent d'un manque de "suivi". "Qu'est-ce qui a été fait pour répondre aux recommandations ?", s'interroge-t-il. Pour Younous Omarjee, la lutte contre la vie chère à la Réunion passe par le renforcement des "pouvoirs" de l'autorité de la concurrence. L'autorité de la concurrence a déjà "épinglé", par le passé, à la Réunion, l'entente sur les prix d'approvisionnement en kérosène d'Air France ou encore sanctionné les trois principaux manutentionnaires de conteneurs pour s'être entendus sur les prix de leurs prestations.
"Mais on constate que les États membres (dont la France) sont en situation de manquement par rapport à ces objectifs et d'autres types de procédures pourraient s'ouvrir. Sur cette question de la lutte contre la vie chère, j'espère trouver un certain nombre de mesures au niveau européen", ajoute-t-il. Il précise enfin sa volonté de faire remonter ces "doléances" au ministre de l'Outre-mer, Victorin Lurel, pour que des solutions soient rapidement trouvées pour une lutte plus "efficace" contre le phénomène de vie chère à la Réunion et dans les DOM en général.