Actuellement, le parc de véhicules électriques est estimé dans l’île à 10.600 véhicules et les projections tablent sur 33.700 véhicules à l’horizon 2028. "Le constat actuel est un manque de bornes de recharge en terme de quantité et de qualité (problème d'entretien) bien que, quelle que soit la localisation à La Réunion, on puisse trouver une borne de recharge" indique le Sidélec.
D'où la volonté pour le syndicat, à travers son SDIRVE, de développer et de densifier le nombre de bornes sur le territoire à travers une offre quantitative et qualitative public/privé. Un schéma qui bénéficie du soutien de la Région, du Conseil Départemental et des cinq intercommunalités de l'île (Cinor, Cirest, TCO, Casud, Civis), sous l'impulsion de l’État et de ses services (DEAL, ADEME, Agence Française de Développement-AFD)
D'où la volonté pour le syndicat, à travers son SDIRVE, de développer et de densifier le nombre de bornes sur le territoire à travers une offre quantitative et qualitative public/privé. Un schéma qui bénéficie du soutien de la Région, du Conseil Départemental et des cinq intercommunalités de l'île (Cinor, Cirest, TCO, Casud, Civis), sous l'impulsion de l’État et de ses services (DEAL, ADEME, Agence Française de Développement-AFD)
Les enjeux d'un SDIRVE à La Réunion
Le développement de ces bornes de recharge s'inscrit également dans le contexte du statut de Zone Non Interconnectée (ZNI) de l'île à l'horizon 2030, d'où l'attention portée à la production d'électricité notamment aux pics de consommation enregistrés en soirée. Le SDIRVE prendra compte ces enjeux en proposant des puissances adéquates et des bornes de recharges utilisant des énergies renouvelables. La construction du SDIRVE permettra d'aboutir à une offre coordonnée et concertée à l'échelle de La Réunion, définir les priorités d'action des collectivités locales, dimensionner une offre adaptée aux usages et besoins ou encore de veiller à la maîtrise de la demande en électricité et à l'alimentation renouvelable des bornes de recharge.
Le Sidélec et son président, Maurice Gironcel, voient dans le développement des véhicules électriques un des leviers de décarbonation dans le secteur des transports. "Les enjeux sont multiples : diminuer l'impact environnemental, améliorer la qualité de l'air et lutter contre le changement climatique", argue le Sidélec.
129 points de recharge actuellement
Pour la structure, la décision prise par l'Union européenne d'interdire la vente de véhicules thermiques d'ici 2035 entre en corrélation avec la dernière Programmation pluriannuelle de l'énergie Réunion (PPE) 2019-2028. Cette dernière, qui vise la neutralité carbone d'ici à 2050, prévoit par ailleurs l'installation de 1700 bornes de recharge de véhicules électriques d'ici 2028, contre 129 points de recharge recensés au premier trimestre 2023.
Après une période de diagnostic puis d'élaboration de la stratégie territoriale avec l'ensemble des acteurs, un plan d'actions sera présenté en novembre 2023 et remis au préfet avant l'adoption de ce SDIRVE 974, attendu pour décembre 2023.
La livraison du SDIRVE sera suivi en octobre de cette année du lancement d'un site internet qui permettra aux usagers de rechercher les bornes de recharges déjà existantes, d'obtenir des informations ou signaler une anomalie sur une borne ou encore faire une demande d'installation de borne de recharge.
Le développement de ces bornes de recharge s'inscrit également dans le contexte du statut de Zone Non Interconnectée (ZNI) de l'île à l'horizon 2030, d'où l'attention portée à la production d'électricité notamment aux pics de consommation enregistrés en soirée. Le SDIRVE prendra compte ces enjeux en proposant des puissances adéquates et des bornes de recharges utilisant des énergies renouvelables. La construction du SDIRVE permettra d'aboutir à une offre coordonnée et concertée à l'échelle de La Réunion, définir les priorités d'action des collectivités locales, dimensionner une offre adaptée aux usages et besoins ou encore de veiller à la maîtrise de la demande en électricité et à l'alimentation renouvelable des bornes de recharge.
Le Sidélec et son président, Maurice Gironcel, voient dans le développement des véhicules électriques un des leviers de décarbonation dans le secteur des transports. "Les enjeux sont multiples : diminuer l'impact environnemental, améliorer la qualité de l'air et lutter contre le changement climatique", argue le Sidélec.
129 points de recharge actuellement
Pour la structure, la décision prise par l'Union européenne d'interdire la vente de véhicules thermiques d'ici 2035 entre en corrélation avec la dernière Programmation pluriannuelle de l'énergie Réunion (PPE) 2019-2028. Cette dernière, qui vise la neutralité carbone d'ici à 2050, prévoit par ailleurs l'installation de 1700 bornes de recharge de véhicules électriques d'ici 2028, contre 129 points de recharge recensés au premier trimestre 2023.
Après une période de diagnostic puis d'élaboration de la stratégie territoriale avec l'ensemble des acteurs, un plan d'actions sera présenté en novembre 2023 et remis au préfet avant l'adoption de ce SDIRVE 974, attendu pour décembre 2023.
La livraison du SDIRVE sera suivi en octobre de cette année du lancement d'un site internet qui permettra aux usagers de rechercher les bornes de recharges déjà existantes, d'obtenir des informations ou signaler une anomalie sur une borne ou encore faire une demande d'installation de borne de recharge.
