Son ras-le-bol semble atteindre son paroxysme. La voilà, dit-elle, en train de faire le tour des terminaux de l’aérogare pour rameuter les passagers d’un vol vers Mayotte, direction Dzaoudzi.
« Je vais aller checker les passagers de Dzaoudzi. J’ai pas envie… Ils commencent à parler dans ma tête. Ils négocient les kilos. Je suis déjà fatiguée en fait. Ils mettent quoi dans leurs bagages ? 60 kg pour 1 bagage ! », désigne-t-elle une valise en la filmant avec son téléphone.
« Je suis obligée de crier comme une poissonnière, c’est pas dingue quand même !? Les noirs et les arabes, grandissez un peu. Arrivez un peu à l’heure sur vos vols ! », lance-t-elle dans son message vidéo teinté d’une pointe d’exaspération et d’exténuation. Des propos qui provoquent, aussi, une réaction d’indignation du côté de l’île aux parfums au fur et à mesure que la vidéo est partagée et « retweetée ».
Des images faisant peser « une suspicion fortement préjudiciable sur l’image de la compagnie », a réagi Air Austral par voie de communiqué, précisant « qu’il ne s’agit pas d’une salariée de la compagnie mais d’une employée d’une société sous-traitante à l’escale de Paris Charles de Gaulle ».