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Vidéo – Un jeune réunionnais hospitalisé dans un état grave, sa famille fait le lien avec la 2ème dose de vaccin

​Une famille de La Réunion est désemparée. Leur fils de 19 ans a été plongé dans le coma après avoir ressenti d’énormes difficultés à se mouvoir ces dernières semaines puis fait un arrêt cardiaque. Sa famille fait le lien avec l’injection de la deuxième dose du Covid.

Ecrit par 1639 – le lundi 24 janvier 2022 à 17H03

Il y a quelques jours, Jonathan se filmait pour témoigner de l’état de paralysie qui commençait à atteindre ses jambes. Pouvant difficilement bouger et ayant des difficultés d’élocution, son état a empiré au point qu’il a été hospitalisé. Plongé dans un coma artificiel vendredi dernier, le Dionysien suscite l’inquiétude de sa famille.  

C’est la sœur de la maman de Jonathan qui nous raconte l’évolution de ses symptômes. 

Jonathan a reçu la deuxième dose de vaccin Covid le 19 novembre 2021. « Il est tombé malade avec de la toux, il se sentait fatigué et s’est rendu chez le médecin. Au début, tout le monde pensait qu’il avait eu le Covid mais les deux tests qu’il a passés se sont avérés négatifs », se rappelle sa tante Geneviève. 

A la mi-décembre, les gênes se font de plus en plus handicapantes. Début janvier, il commençait à tomber, n’avait plus de force dans les jambes. L’avis de plusieurs médecins ne permet pas de percer le mystère, « on nous a même dit que c’était juste dans la tête de Jonathan, qu’il en rajoutait à la limite », regrette Geneviève.

« Il ne pouvait plus marcher, plus serrer les poings »

Un premier passage à l’hôpital, duquel il est ressorti le lendemain (voir la vidéo plus bas), n’est pas pour rassurer ses proches, d’autant plus que Jonathan est décrit comme quelqu’un en pleine forme et sans aucun problème de santé, comme l’illustre cette vidéo où il participait à un contest de streetworkout. 

« Le 14 janvier, il est testé positif au Covid. Ça a compliqué sa prise en charge car en plus d’être positif au Covid, on ne pouvait pas aller à l’hôpital comme ça. Il était à un stade où il ne pouvait plus marcher, plus serrer les poings, parlait difficilement. C’était mercredi, jeudi dernier », relate-t-elle. Vendredi dernier, alors qu’il est chez lui et qu’il se sent de plus en plus mal, l’hôpital fait intervenir un infirmier à son domicile. L’infirmier arrive une heure avant que Jonathan ne fasse un arrêt cardiaque. Depuis vendredi, il était plongé dans un coma artificiel. « D’après les résultats d’examens faits au sein de l’hôpital, les médecins retrouvent également les traces d’un AVC », selon ses proches. 

« Il est fort, il va y arriver »

« Hier dimanche, les médecins souhaitaient le réveiller de son coma artificiel mais il a mal réagi », ajoute sa tatie. C’est donc dans l’angoisse qu’ils scrutent l’évolution de son état de santé au CHU de Bellepierre. Ce lundi en fin d’après-midi, ses proches donnent les toutes dernières nouvelles. « Jonathan a ouvert les yeux. Il n’arrive toujours pas à respirer seul et est toujours en réanimation. Il est fort, il va y arriver, j’en suis sûre », relaye sa maman.

« Il n’était pas forcément favorable à la vaccination mais il pensait que pour décrocher son contrat dans le domaine de l’animation sportive, c’était important de faire le vaccin », ajoute sa tatie. Au sein de la famille du jeune Dionysien, le lien entre sa deuxième dose reçue en novembre et son état ne font guère de doute alors que sa tatie évoque la piste du syndrome de Guillain-Barré pour expliquer son état physique depuis quelques semaines. 

Dans le syndrome de Guillain-Barré, le système immunitaire du patient attaque une partie du système nerveux périphérique. Le syndrome peut atteindre les nerfs qui commandent les mouvements musculaires. Il peut ainsi entraîner une faiblesse musculaire et la perte de sensations dans les jambes et/ou les bras. La capacité à parler et à déglutir peut aussi être touchée. La plupart des malades se rétablissent pleinement, même dans les cas les plus graves, bien qu’une faiblesse puisse persister chez certains.

Ce que dit l’ANSM dans une publication en date du 18 janvier 2022 : 

Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, il n’​y a pas de lien avéré entre AVC et vaccin. Localement, une cellule d’enquête à l’ARS fait remonter ce type d’événement après signalement de la communauté médicale. 

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