Ce budget se compose d'une partie fonctionnement de 222 millions d'euros et de 72 millions en investissement. Sur ces 72 millions d'euros, le chef-lieu consacrera 55 millions d'euros en dépenses d'équipement pour son programme de "ville bâtisseuse".
"Ce budget se joue dans le réel"
Parmi les principales nouveautés de ce budget : l'attribution d'une prime pour les primo-accédants bloqués dans leur parcours résidentiel, l'extension du dispositif bus et téléphérique gratuits pour la tranche des 21-22 ans, le financement pour 1,5 million d'euros des projets de la première édition du budget participatif, près de 13 millions d'euros pour l'amélioration du bâti scolaire et l'accueil des enfants, 7 millions d'euros pour l'amélioration de la voirie communale, hausse des subventions allouées aux associations (14 millions d'euros), sans oublier la rénovation du hall/théâtre du Grand Marché ou encore la rénovation de l'Ancien Hôtel de Ville.
La municipalité prévoit également pour cette année le maintien des 8,5 millions d'euros de subvention au CCAS ainsi qu'une réhabilitation de certaines de ses mairies annexes.
"Nous investissons sans faire peser la dette sur les ménages dionysiens. Nous investissons 337 euros par habitant et l'endettement par habitant n'est que de 142 euros soit 15% de moins pour les villes de même strate. Toutes les données montrent que nous sommes dans une gestion stratégique : ce budget se joue dans le réel pour chaque famille à Saint-Denis", explique l'adjoint délégué aux finances, Gérard Françoise, qui salue au passage le maintien des taux d'imposition, "qui n'ont pas été augmentés depuis 2017".
Le secteur privé oublié pour l'opposition
De son côté, l'opposition déplore une certaine "insincérité" concernant la section investissement de ce budget et notamment dans l'aide apportée au secteur économique. "Nous regrettons que le soutien au secteur privé ne soit pas une de vos priorités alors que nos entreprises, dans cette période de crise, ont besoin d'un soutien des collectivités", regrette Michel Lagourgue. Ce dernier s'interroge par ailleurs sur les investissements opérés par la majorité, "quasiment les mêmes que l'an dernier".
"Véhiculer des mensonges est contre-productif" lui a rétorqué Ericka Bareigts."La loi ne nous donne pas la compétence en matière d'économie. L'économie c'est la Région", a insisté la maire de Saint-Denis. Elle ajoute : "il n'y a pas d'insincérité, nous sommes à 88% de taux de réalisation. Quelle commune fait 100% ? Mais dites-moi aussi quelle collectivité fait 88%".
Le point sur les principaux chiffres de ce budget, les investissements à venir et les critiques de l'opposition avec Ericka Bareigts :
"Ce budget se joue dans le réel"
Parmi les principales nouveautés de ce budget : l'attribution d'une prime pour les primo-accédants bloqués dans leur parcours résidentiel, l'extension du dispositif bus et téléphérique gratuits pour la tranche des 21-22 ans, le financement pour 1,5 million d'euros des projets de la première édition du budget participatif, près de 13 millions d'euros pour l'amélioration du bâti scolaire et l'accueil des enfants, 7 millions d'euros pour l'amélioration de la voirie communale, hausse des subventions allouées aux associations (14 millions d'euros), sans oublier la rénovation du hall/théâtre du Grand Marché ou encore la rénovation de l'Ancien Hôtel de Ville.
La municipalité prévoit également pour cette année le maintien des 8,5 millions d'euros de subvention au CCAS ainsi qu'une réhabilitation de certaines de ses mairies annexes.
"Nous investissons sans faire peser la dette sur les ménages dionysiens. Nous investissons 337 euros par habitant et l'endettement par habitant n'est que de 142 euros soit 15% de moins pour les villes de même strate. Toutes les données montrent que nous sommes dans une gestion stratégique : ce budget se joue dans le réel pour chaque famille à Saint-Denis", explique l'adjoint délégué aux finances, Gérard Françoise, qui salue au passage le maintien des taux d'imposition, "qui n'ont pas été augmentés depuis 2017".
Le secteur privé oublié pour l'opposition
De son côté, l'opposition déplore une certaine "insincérité" concernant la section investissement de ce budget et notamment dans l'aide apportée au secteur économique. "Nous regrettons que le soutien au secteur privé ne soit pas une de vos priorités alors que nos entreprises, dans cette période de crise, ont besoin d'un soutien des collectivités", regrette Michel Lagourgue. Ce dernier s'interroge par ailleurs sur les investissements opérés par la majorité, "quasiment les mêmes que l'an dernier".
"Véhiculer des mensonges est contre-productif" lui a rétorqué Ericka Bareigts."La loi ne nous donne pas la compétence en matière d'économie. L'économie c'est la Région", a insisté la maire de Saint-Denis. Elle ajoute : "il n'y a pas d'insincérité, nous sommes à 88% de taux de réalisation. Quelle commune fait 100% ? Mais dites-moi aussi quelle collectivité fait 88%".
Le point sur les principaux chiffres de ce budget, les investissements à venir et les critiques de l'opposition avec Ericka Bareigts :