C’est une scène qui se produit malheureusement souvent à La Réunion. Des chiens sur le bord des routes prêts à couper la voie. Rares sont cependant les fois où le sauveteur peut immortaliser l’instant. Honorine et son compagnon roulent de Sainte-Marie vers Saint-Denis ce mercredi 5 avril vers 22 heures en passant par la Jamaïque lorsque cette situation s'est présentée à eux.
Contributrice dans la protection animale, Honorine sait que chaque trajet routier à La Réunion offre son lot de surprises, surtout mauvaises. Ce soir-là, encore une fois, une triste trouvaille l'attendait en sortie de virage de la Jamaïque. Son regard est attiré par une masse contre le muret qui sépare les voies rapides. La masse en question, c'est un chien, tétanisé.
Quelques mètres plus loin, un peu à hauteur de la sortie du parc boisé, un plot orange posé par les agents de la Direction régionale des routes balise la présence d’un cadavre d'une chienne sur la voie côté mer. Honorine et Brandon ne perdent pas une seconde avant de prendre leur décision. Ils prennent la prochaine sortie pour revenir sur leurs pas et effectuer un second passage, cette fois-ci un conduit et un autre filme.
S’ils ne peuvent rien pour la chienne percutée qui s'avérait être la maman puisqu’elle avait le même poil, ils concentrent toute leur énergie à sortir la petite chienne de ce coupe-gorge.
Elle n'a pas bougé
"A cette heure, le trafic était moins dense. Nous nous sommes arrêtés à droite, avec un petit endroit où on pouvait se garer en sécurité, avant le pont et le radar", décrit Honorine. "J’ai mis les feux de détresse et mon compagnon a traversé les voies pour capturer le chiot qui n’a pas bougé. On a l’habitude de faire des sauvetages avec les associations et on sait que généralement les chiots ne fuient pas contrairement aux adultes". Fort heureusement, ça se confirme. La petite chienne se laisse attraper.
"Pour moi c’était normal de faire ça, ce n’est pas la première fois", confirme Honorine, comme cette fois où elle a tenté de récupérer un chien sur la quatre voies de Saint-Benoît. "Il a coupé les voies pour repartir dans les bois, heureusement qu’il n’y avait pas de voitures", s’en souvient-elle encore.
Revenant d'un fast-food à Sainte-Marie et sans le vouloir, voilà comment la nuit d'Honorine et de Brandon a été chamboulée mercredi dernier. "Le lendemain j'avais cours à l'université", soupire-t-elle. Fort heureusement, "mon voisin, un monsieur âgé", a complété cette chaîne de solidarité en gardant l'animal un soir. Le plus dur restait donc encore à faire : trouver une famille à la petite.
"J'ai appelé le soir-même, le message est passé malgré l'émission Chaleur tropicale qui était en cours. J'ai rappelé le lendemain matin radio Freedom et la première personne qui a appelé ça a marché", s’en réjouit-elle. "C’est Mme Sababady, une agricultrice, qui a été émue par notre histoire et qui m'a appelée. C'est une personne qui s'y connaît et qui a l'habitude", souffle de soulagement Honorine après ce sauvetage improbable en pleine nuit mais qui n'est pas si rare à La Réunion où l'errance animale demeure un fléau.
Quelques mètres plus loin, un peu à hauteur de la sortie du parc boisé, un plot orange posé par les agents de la Direction régionale des routes balise la présence d’un cadavre d'une chienne sur la voie côté mer. Honorine et Brandon ne perdent pas une seconde avant de prendre leur décision. Ils prennent la prochaine sortie pour revenir sur leurs pas et effectuer un second passage, cette fois-ci un conduit et un autre filme.
S’ils ne peuvent rien pour la chienne percutée qui s'avérait être la maman puisqu’elle avait le même poil, ils concentrent toute leur énergie à sortir la petite chienne de ce coupe-gorge.
Elle n'a pas bougé
"A cette heure, le trafic était moins dense. Nous nous sommes arrêtés à droite, avec un petit endroit où on pouvait se garer en sécurité, avant le pont et le radar", décrit Honorine. "J’ai mis les feux de détresse et mon compagnon a traversé les voies pour capturer le chiot qui n’a pas bougé. On a l’habitude de faire des sauvetages avec les associations et on sait que généralement les chiots ne fuient pas contrairement aux adultes". Fort heureusement, ça se confirme. La petite chienne se laisse attraper.
"Pour moi c’était normal de faire ça, ce n’est pas la première fois", confirme Honorine, comme cette fois où elle a tenté de récupérer un chien sur la quatre voies de Saint-Benoît. "Il a coupé les voies pour repartir dans les bois, heureusement qu’il n’y avait pas de voitures", s’en souvient-elle encore.
Revenant d'un fast-food à Sainte-Marie et sans le vouloir, voilà comment la nuit d'Honorine et de Brandon a été chamboulée mercredi dernier. "Le lendemain j'avais cours à l'université", soupire-t-elle. Fort heureusement, "mon voisin, un monsieur âgé", a complété cette chaîne de solidarité en gardant l'animal un soir. Le plus dur restait donc encore à faire : trouver une famille à la petite.
"J'ai appelé le soir-même, le message est passé malgré l'émission Chaleur tropicale qui était en cours. J'ai rappelé le lendemain matin radio Freedom et la première personne qui a appelé ça a marché", s’en réjouit-elle. "C’est Mme Sababady, une agricultrice, qui a été émue par notre histoire et qui m'a appelée. C'est une personne qui s'y connaît et qui a l'habitude", souffle de soulagement Honorine après ce sauvetage improbable en pleine nuit mais qui n'est pas si rare à La Réunion où l'errance animale demeure un fléau.