"Vous l’avez à portée de mains donc vous le savez, tout le monde le sait. Avec le taux d’incidence, c’est obligatoire de porter le masque", explique cet agent de la police nationale à un jeune contrôlé hier à Bois d’Olives. Les derniers chiffres font état d’un taux d’incidence de 4254 cas pour 100.000 habitants au 17 janvier.
Faire "preuve de pédagogie et ne pas hésiter à verbaliser également les contrevenants", dicte au briefing le commandant Ronan Illien. Les consignes sont données par l’adjoint au chef de la circonscription de Saint-Pierre à une quinzaine de policiers mobilisés pour cette opération qui cible le respect des mesures sanitaires. Des effectifs de police-secours, du groupe de sécurité routière venus en renfort de Saint-Denis mais aussi du groupe de sécurité proximité (GSP), répartis dans cinq véhicules, vont sillonner différents quartiers de la capitale sudiste et "certains points stratégiques".
"Faire la part des choses"
Première étape de cette opération : la gare routière de Saint-Pierre, un lieu à fort passage. La plupart des usagers ne portent pas le masque. L’attention des agents de police se concentre également sur la consommation d’alcool, interdite sur la voie publique.
Une dame boit justement une bière sous un arrêt de bus. Cette dernière ne comprend pas pourquoi elle est pénalisée d’une amende de 135 euros. " J’avais soif, je buvais juste une bière en attendant le bus", s’étonne-t-elle.
A quelques mètres de là, même étonnement pour un couple de touristes espagnols qui, faute du non-port de masque, repart avec une douloureuse multipliée par deux. "Pourquoi il n’y a pas de panneaux pour le rappeler", s’insurge l’homme qui dit être commissaire dans son pays. Le commandant Illien, dans la langue de Cervantès, lui explique que l’arrêté existe depuis de longs mois déjà et qu’il est toujours possible de contester l’infraction de 4e classe devant le tribunal de police. Le couple s’éloigne en pestant.
Faire "preuve de pédagogie et ne pas hésiter à verbaliser également les contrevenants", dicte au briefing le commandant Ronan Illien. Les consignes sont données par l’adjoint au chef de la circonscription de Saint-Pierre à une quinzaine de policiers mobilisés pour cette opération qui cible le respect des mesures sanitaires. Des effectifs de police-secours, du groupe de sécurité routière venus en renfort de Saint-Denis mais aussi du groupe de sécurité proximité (GSP), répartis dans cinq véhicules, vont sillonner différents quartiers de la capitale sudiste et "certains points stratégiques".
"Faire la part des choses"
Première étape de cette opération : la gare routière de Saint-Pierre, un lieu à fort passage. La plupart des usagers ne portent pas le masque. L’attention des agents de police se concentre également sur la consommation d’alcool, interdite sur la voie publique.
Une dame boit justement une bière sous un arrêt de bus. Cette dernière ne comprend pas pourquoi elle est pénalisée d’une amende de 135 euros. " J’avais soif, je buvais juste une bière en attendant le bus", s’étonne-t-elle.
A quelques mètres de là, même étonnement pour un couple de touristes espagnols qui, faute du non-port de masque, repart avec une douloureuse multipliée par deux. "Pourquoi il n’y a pas de panneaux pour le rappeler", s’insurge l’homme qui dit être commissaire dans son pays. Le commandant Illien, dans la langue de Cervantès, lui explique que l’arrêté existe depuis de longs mois déjà et qu’il est toujours possible de contester l’infraction de 4e classe devant le tribunal de police. Le couple s’éloigne en pestant.
Quoi qu’il en soit pour les policiers, qui comptent sur l'effet persuasif de leur présence, l’objectif est atteint. "Les personnes verbalisées et celles qui ne l’ont pas été communiqueront auprès de leur proche sur l’opération de contrôle".
Les choix stratégiques sur l’opportunité de ces contrôles sont donnés par le contexte, reconnaît également le commandant de police. "Nous sommes en urgence sanitaire, nous avons fait beaucoup de pédagogie. Nous passons désormais à une autre phase. Il faut faire descendre le taux d’incidence afin d’éviter de se retrouver dans une situation de confinement ferme". Pour autant, les agents "font la part des choses", assure le commandant. "Nous verbalisons des personnes, pas des délinquants".
Les commerces également contrôlés
Le convoi de policiers reprend la route et s’arrête au fil des infractions au respect des mesures sanitaires. A Bois d’Olives, devant un bar, des clients consomment leur bière en cette fin d’après-midi. A l’intérieur, le tenancier ne porte également pas de masque. C’est la troisième fois que le commerçant est contrôlé. Il a été mis en demeure. Il risque la fermeture de son établissement s’il ne se met pas en conformité. "On a mis une pancarte à l’accueil mais les gens ne respectent pas", tente de se justifier le commerçant. "Si vous n’avez pas de masque, vous ne pouvez pas vous attendre à ce que vos clients en portent", lui rétorque un agent de police.
Cette après-midi-là, 92 verbalisations sont dressées au total, 74 pour non-port du masque, 18 pour consommation d’alcool sur la voie publique. Les autorités espèrent enrayer la progression rapide de l’épidémie d’ici la rentrée scolaire.
Les choix stratégiques sur l’opportunité de ces contrôles sont donnés par le contexte, reconnaît également le commandant de police. "Nous sommes en urgence sanitaire, nous avons fait beaucoup de pédagogie. Nous passons désormais à une autre phase. Il faut faire descendre le taux d’incidence afin d’éviter de se retrouver dans une situation de confinement ferme". Pour autant, les agents "font la part des choses", assure le commandant. "Nous verbalisons des personnes, pas des délinquants".
Les commerces également contrôlés
Le convoi de policiers reprend la route et s’arrête au fil des infractions au respect des mesures sanitaires. A Bois d’Olives, devant un bar, des clients consomment leur bière en cette fin d’après-midi. A l’intérieur, le tenancier ne porte également pas de masque. C’est la troisième fois que le commerçant est contrôlé. Il a été mis en demeure. Il risque la fermeture de son établissement s’il ne se met pas en conformité. "On a mis une pancarte à l’accueil mais les gens ne respectent pas", tente de se justifier le commerçant. "Si vous n’avez pas de masque, vous ne pouvez pas vous attendre à ce que vos clients en portent", lui rétorque un agent de police.
Cette après-midi-là, 92 verbalisations sont dressées au total, 74 pour non-port du masque, 18 pour consommation d’alcool sur la voie publique. Les autorités espèrent enrayer la progression rapide de l’épidémie d’ici la rentrée scolaire.