
Ericka Bareigts entourée de ses deux adjoints, Yassine Mangrolia (développement économique) et Julie Pontalba (économie solidaire)
"Nous croyons beaucoup à l'émancipation, c'est notre combat". Pour ce premier conseil municipal d'exécution du budget voté en décembre dernier, Ericka Bareigts compte faire valider des promesses "très concrètes".
"Aujourd'hui vous avez des familles très modestes mais aussi de classe moyenne qui travaillent et qui souvent paient des impôts mais n'ont droit à rien. Nous allons les aider à financer une 'licence solidaire' en prenant en charge une partie du coût d'une licence sportive", indique la maire de Saint-Denis.
Cette licence solidaire, destinée à un public de 2-11 ans, se présente "comme une première réponse au besoin exprimé par les familles" fait savoir la municipalité. Ainsi, pour une licence sportive annuelle d'un coût de 50 euros, deux parents au SMIC pourront bénéficier de l'appui de la municipalité qui financera via son dispositif un montant de 30 euros, les 20 euros restants à la charge des parents.
Toujours dans le domaine de l'enfance, la ville compte poursuivre son engagement dans la promotion de la lecture auprès des plus jeunes. "La dignité et l'émancipation, c'est la lecture", martèle Ericka Bareigts. Outre la poursuite du Contrat Territoire Lecture avec l'Etat, une nouvelle convention triennale a été signée pour le lancement du dispositif "Silence on lit". Déjà expérimenté dans certaines écoles de la ville, ce dispositif offre aux écoliers la possibilité de lire, chaque jour 15 minutes avant la reprise des enseignements, des livres neufs et adaptés à leurs goûts. Dès cette année, le dispositif sera étendu à tous les établissements primaires du chef-lieu.
Dans le domaine économique, Ericka Bareigts va présenter deux mesures pour redonner du dynamisme aussi bien dans le centre-ville que dans les quartiers : la création d'un "prêt social et solidaire" destiné aux porteurs de projets dans les quartiers mais aussi un soutien aux entreprises par le biais du FISAC (le Fonds d'Intervention pour les Services, l'Artisanat et le Commerce).
"Il ne s'agit pas juste de prêter de l'argent"
Le premier cible les porteurs de projet dits fragiles comme des demandeurs d'emplois ou des personnes disposant de très faibles revenus. Ce prêt social et solidaire permet de bénéficier d'un prêt à taux zéro d'un montant maximal de 2500 euros pour le lancement d'une activité. Un budget de 600.000 euros sera consacré cette année à la phase expérimentale de ce prêt social et solidaire. "On va aider la personne à acquérir son matériel comme une débroussailleuse, une machine à coudre et lui permettre de lancer son activité en cas de refus des banques", illustre la 4e adjointe en charge de l'économie solidaire, Julie Pontalba. "Il ne s'agit pas juste de prêter de l'argent: on veut aussi accompagner la personne. C'est vraiment une création d'activité pour avoir un revenu de cette activité", insiste l'élue.
Concernant le soutien apporté aux commerçants via le FISAC, fonds supporté par la ville (30%), l'État (20%) et la Région (20%), la ville va accompagner 5 nouveaux commerces, portant à 20 le nombre de commerces dans le bas de la Rue Maréchal-Leclerc qui pourront moderniser leurs enseignes ou devantures.
La subvention accordée pourra atteindre 70% pour des travaux dont le montant variera entre 5000 et 50.000 euros. "Ces 20 dossiers représentent 700.000 euros d'investissement global dont 490.000 euros de subventions. Le commerçant n'aura qu'à apporter les 30% restants", précise Yassine Mangrolia, délégué à l'économie et au tourisme.
"Aujourd'hui vous avez des familles très modestes mais aussi de classe moyenne qui travaillent et qui souvent paient des impôts mais n'ont droit à rien. Nous allons les aider à financer une 'licence solidaire' en prenant en charge une partie du coût d'une licence sportive", indique la maire de Saint-Denis.
Cette licence solidaire, destinée à un public de 2-11 ans, se présente "comme une première réponse au besoin exprimé par les familles" fait savoir la municipalité. Ainsi, pour une licence sportive annuelle d'un coût de 50 euros, deux parents au SMIC pourront bénéficier de l'appui de la municipalité qui financera via son dispositif un montant de 30 euros, les 20 euros restants à la charge des parents.
Ericka Bareigts veut débuter 75% de ses promesses dès 2021
Toujours dans le domaine de l'enfance, la ville compte poursuivre son engagement dans la promotion de la lecture auprès des plus jeunes. "La dignité et l'émancipation, c'est la lecture", martèle Ericka Bareigts. Outre la poursuite du Contrat Territoire Lecture avec l'Etat, une nouvelle convention triennale a été signée pour le lancement du dispositif "Silence on lit". Déjà expérimenté dans certaines écoles de la ville, ce dispositif offre aux écoliers la possibilité de lire, chaque jour 15 minutes avant la reprise des enseignements, des livres neufs et adaptés à leurs goûts. Dès cette année, le dispositif sera étendu à tous les établissements primaires du chef-lieu.
Dans le domaine économique, Ericka Bareigts va présenter deux mesures pour redonner du dynamisme aussi bien dans le centre-ville que dans les quartiers : la création d'un "prêt social et solidaire" destiné aux porteurs de projets dans les quartiers mais aussi un soutien aux entreprises par le biais du FISAC (le Fonds d'Intervention pour les Services, l'Artisanat et le Commerce).
"Il ne s'agit pas juste de prêter de l'argent"
Le premier cible les porteurs de projet dits fragiles comme des demandeurs d'emplois ou des personnes disposant de très faibles revenus. Ce prêt social et solidaire permet de bénéficier d'un prêt à taux zéro d'un montant maximal de 2500 euros pour le lancement d'une activité. Un budget de 600.000 euros sera consacré cette année à la phase expérimentale de ce prêt social et solidaire. "On va aider la personne à acquérir son matériel comme une débroussailleuse, une machine à coudre et lui permettre de lancer son activité en cas de refus des banques", illustre la 4e adjointe en charge de l'économie solidaire, Julie Pontalba. "Il ne s'agit pas juste de prêter de l'argent: on veut aussi accompagner la personne. C'est vraiment une création d'activité pour avoir un revenu de cette activité", insiste l'élue.
Concernant le soutien apporté aux commerçants via le FISAC, fonds supporté par la ville (30%), l'État (20%) et la Région (20%), la ville va accompagner 5 nouveaux commerces, portant à 20 le nombre de commerces dans le bas de la Rue Maréchal-Leclerc qui pourront moderniser leurs enseignes ou devantures.
La subvention accordée pourra atteindre 70% pour des travaux dont le montant variera entre 5000 et 50.000 euros. "Ces 20 dossiers représentent 700.000 euros d'investissement global dont 490.000 euros de subventions. Le commerçant n'aura qu'à apporter les 30% restants", précise Yassine Mangrolia, délégué à l'économie et au tourisme.