Il est venu, il a vu et pour la décision de justice, il devra attendre le 7 avril. André Thien Ah Koon s’est déplacé sans faire aucun commentaire ce jeudi pour entendre le tribunal accepter la demande de renvoi de son conseil Me Djalil Gangate.
Le président de la CASUD doit répondre de prise illégale d’intérêt après un rapport de la Chambre régionale des comptes. Deux ans après la création de la SPL Sudec, les magistrats financiers découvraient déjà des dysfonctionnements mais surtout posaient la question du recrutement de Christelle Mondon au poste de présidente du directoire. "Le choix de l’intéressée, sans expérience dans le domaine des déchets et à des fonctions de direction, peut surprendre s’agissant de créer de toutes pièces une nouvelle société. Interrogé sur cette situation, le président de la CASUD a indiqué avoir fait le pari d’une direction constituée d’un binôme, l’un ayant un profil gestionnaire et l’autre un profil technique, ce dernier assurant les fonctions de directeur de l’exploitation".
Pour embaucher Christelle Mondon, la soeur de Laurence Mondon 2ème adjointe d’André Thien Ah Koon, l’intercommunalité a dépensé 14.300 euros via un cabinet de conseil spécialisé. Son salaire a ensuite été de 5.668,22 euros par mois, toujours supporté par la CASUD au lieu de la SPL. Face aux difficultés, Christelle Mondon a démissionné de ses fonctions le 6 mars 2020. Elle est aujourd’hui poursuivie pour recel de prise illégale d’intérêt.
L’association AntiCor s’est portée partie civile. "Monsieur Thien Ah Koon, par rapport à ses liens d’amitié avec la famille Mondon, ne pouvait pas prendre part à l’opération de recrutement de Madame Christelle Mondon", souligne Me Jérome Maillot, avocat au sein de l’association qui oeuvre contre la corruption. "C’est le mélange des genres entre une opération de recrutement et un lien d’amitié", pointe davantage la robe noire qui, par l’intermédiaire d’AntiCor, veut "ramener un peu de moralité ".
Le président de la CASUD doit répondre de prise illégale d’intérêt après un rapport de la Chambre régionale des comptes. Deux ans après la création de la SPL Sudec, les magistrats financiers découvraient déjà des dysfonctionnements mais surtout posaient la question du recrutement de Christelle Mondon au poste de présidente du directoire. "Le choix de l’intéressée, sans expérience dans le domaine des déchets et à des fonctions de direction, peut surprendre s’agissant de créer de toutes pièces une nouvelle société. Interrogé sur cette situation, le président de la CASUD a indiqué avoir fait le pari d’une direction constituée d’un binôme, l’un ayant un profil gestionnaire et l’autre un profil technique, ce dernier assurant les fonctions de directeur de l’exploitation".
Pour embaucher Christelle Mondon, la soeur de Laurence Mondon 2ème adjointe d’André Thien Ah Koon, l’intercommunalité a dépensé 14.300 euros via un cabinet de conseil spécialisé. Son salaire a ensuite été de 5.668,22 euros par mois, toujours supporté par la CASUD au lieu de la SPL. Face aux difficultés, Christelle Mondon a démissionné de ses fonctions le 6 mars 2020. Elle est aujourd’hui poursuivie pour recel de prise illégale d’intérêt.
L’association AntiCor s’est portée partie civile. "Monsieur Thien Ah Koon, par rapport à ses liens d’amitié avec la famille Mondon, ne pouvait pas prendre part à l’opération de recrutement de Madame Christelle Mondon", souligne Me Jérome Maillot, avocat au sein de l’association qui oeuvre contre la corruption. "C’est le mélange des genres entre une opération de recrutement et un lien d’amitié", pointe davantage la robe noire qui, par l’intermédiaire d’AntiCor, veut "ramener un peu de moralité ".