De la mise en route des engins au dépannage des machines, Rachelle se sent dans son élément et encourage les autres femmes attirées par ce domaine à ne pas hésiter à se lancer. Etant la seule femme de son équipe, elle reconnait qu’au début “c’était un peu difficile de s’adapter, mais avec le temps, je me suis intégrée et maintenant tout roule”.
La jeune réunionnaise a vu son projet d’école devenir concret. L’idée lui est venue à la suite d’ un incident survenu il y a deux ans. L’oubli de fermeture d’une armoire électrique sur l’un des cavaliers un soir de pluie a engendré un incendie dans les armoires électriques et donc endommagé une partie des composants sur l’engin. Pour faire en sorte que ce type de situation n’arrive plus, Rachelle a travaillé sur des capteurs qui se placent sur les armoires et préviennent le conducteur en cas d’armoire ouverte. Celui-ci ne peut alors pas démarrer.
Après l’avoir installé sur les cavaliers du Port Est, son projet est validé par la maison-mère qui a décidé de les intégrer aux futures machines. Une fierté pour Rachelle dont les capteurs équipent des chariots cavaliers dans de nombreux ports du monde.