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Vidéo – Présidentielle 2022 : Les postulants LR jouent la carte de l’unité

Alors que le nom du ou de la candidat(e) LR pour la Présidentielle sera connu ce samedi, les cinq candidats à l'investiture débattaient hier soir une dernière fois sur France 2. Les échanges étaient un peu plus courtois que les trois premiers même si de vraies différences de points de vue persistent entre eux.

Ecrit par NP – le mercredi 01 décembre 2021 à 13H23

Alors que les trois premiers débats tournaient principalement autour des thématiques identitaires et sécuritaires, les cinq candidats en lice (Valérie Pécresse, Eric Ciotti, Philippe Juvin, Michel Barnier et Xavier Bertrand) ont cette fois-ci plus largement abordé le quotidien concret des Français comme la vie chère, le système de santé ou encore l’agriculture.

Face au covid et à sa gestion par les autorités, ils se sont prononcés contre un nouveau reconfinement et ont appelé le gouvernement à accélérer la campagne d’admission de la troisième dose de vaccin. Michel Barnier a notamment pointé une « gestion arrogante » de la crise par le pouvoir en place tandis qu’Eric Ciotti regrette « le manque d’anticipation » du gouvernement à ce sujet. Néanmoins, ils ont tous affiché leur unité sur la « nécessité » de recruter plus de médecins via son « plan d’urgence pour l’hôpital », et Valérie Pécresse s’est prononcée pour la création de 25 000 postes de soignants supplémentaires dans les hôpitaux.

Dans le domaine économique, les postulants LR à la Présidentielle se sont accordés comme à l’accoutumée sur une baisse des impôts des entreprises. Michel Barnier souhaite notamment réduire les charges sur les salaires et supprimer toutes les charges sur le premier emploi des jeunes. Ancien ministre du Travail sous Nicolas Sarkozy, Xavier Bertrand, « qui veut sortir des 35h tout de suite », milite pour une réforme de la prime au travail, qui selon ses dires est actuellement « injuste ». Deux de ses rivaux, ministres également entre 2007 et 2012, Valérie Pécresse et Eric Ciotti, ont annoncé leur intention de supprimer 200 000 postes dans la fonction publique pour la première et 250 000 postes pour le second. La présidente de la région Île de France a par ailleurs indiqué qu’elle comptait augmenter les salaires nets de 10% jusqu’à 2,2 fois le Smic et promet d’économiser pas moins de 77 milliards d’euros de dépenses publiques, tandis que le président du Conseil départemental des Alpes-Maritimes plaide pour la mise en place d’un taux d’imposition à 15%. Il s’est par ailleurs différencié de ses collègues en proposant la création d’une collectivité territoriale unique à l’échelle de bassins de population de 500 000 à deux millions d’habitants.

Contrairement à ses quatre rivaux, Philippe Juvin est le seul qui pour le moment n’a pas annoncé de suppression de postes dans la fonction publique. « On manque de fonctionnaires partout et on va diminuer en arrivant au pouvoir le nombre de fonctionnaires ? », a déclaré l’actuel chef de service des urgences de l’hôpital Georges-Pompidou de la Garenne-Colombe. Ce dernier dit même assumer « être le candidat de la droite des services publics ».

Au niveau de l’insécurité et de l’immigration, des thèmes chers à la droite, Xavier Bertrand propose de fixer la majorité pénale à 15 ans ainsi qu’une peine minimale d’un an de prison ferme en cas d’agressions de policiers. Le président de la région des Hauts-de-France se donne également pour objectif de diviser par deux l’immigration étudiante et même par trois l’immigration familiale. Valérie Pécresse prône de son côté une aggravation des peines des délinquants en doublant les peines distribuées dans les quartiers sensibles, ainsi que le retour des « charters » pour ramener les immigrés clandestins dans leur pays d’origine.

Parmi les cinq candidats, Eric Ciotti et Michel Barnier sont probablement ceux qui proposent les mesures les plus fortes en matière de limitation de l’immigration. S’ils sont tous les deux pour la suppression du droit du sol, le second plaide pour que cette mesure soit appliquée uniquement à Mayotte et en Guyane. Sur la question sécuritaire, le commissaire européen demande le rétablissement d’un service militaire et de sécurité de 6 mois et d’armer la police municipale dans les communes de plus de 10 000 habitants. Eric Ciotti va encore plus loin : suppression des allocation aux parents de mineurs délinquants, nouvelles places de prison voire même la création d’un « Guantanamo français ».

 

 

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