En effet, après révision du budget initial voté en fin d'année dernière, le résultat de fonctionnement de la chambre consulaire affiche un résultat de -420 391 €, alors qu'elle prévoyait un solde positif de +87 632 €. Les dépenses de fonctionnement, elles, ont été réajustées à +123 601 € tout en restant inférieures à celles enregistrées en 2019 et en 2020. Au total, les dépenses du personnel sont en augmentation de 393 256 €, soit une hausse de 4,28%.
La Chambre d'agriculture explique ces hausses principalement par l'augmentation de la ligne des indemnités de licenciement, des ruptures conventionnelles ou encore des indemnités de fin de CDD (+329 782 €, soit + 83,8%), mais aussi par la hausse de la rémunération du personnel et des cotisations sociales correspondantes (+61 738 €).
"La situation financière ne s'améliore pas", reconnaît Frédéric Vienne, qui rappelle avoir hérité de près de 5,2 millions d'euros de déficit lors de son arrivée à la tête de la chambre verte. Malgré tout, il compte bien résorber la dette de l'institution "dans les 3, 4 voire 5 prochaines années". Cela passera par des négociations notamment avec la CGSS à qui la Chambre d'agriculture va demander un nouvel échelonnement de sa dette.
Frédéric Vienne a profité de cette assemblée pour revenir sur le Plan de relance destiné à l'agriculture dans les territoires ultramarins, doté de 80 millions d'euros. "Un zéro pointé", peste le président de la Chambre d'agriculture, qui dénonce des critères d'éligibilité trop contraignants pour les petits agriculteurs. "Il faut que l'agriculteur avance l'achat total du matériel. Exemple : pour un microtracteur de 30 000 euros, il faudra que l'agriculteur avance le montant et se fasse rembourser on ne sait pas quand les 75% de financements auxquels il peut prétendre", explique-t-il. De ce fait, Frédéric Vienne estime que ce Plan de relance "ne marchera pas du tout dans les Outre-Mer", prévoyant déjà que la totalité des crédits "ne pourra être consommée dans ces territoires".
Frédéric Vienne a de nouveau fait part de son incompréhension concernant la situation à la Commission partiaire de la canne et du sucre (CPCS). Pour rappel, les élections qui s'étaient déroulées en juin dernier avait vu la liste conduite par le FDSEA remporter le scrutin, mais la nouvelle équipe élue attend toujours de siéger. Au grand dam du président de la chambre consulaire, ex-patron de l'antenne locale de la FDSEA.
Or, c’est à partir de ces résultats que les personnes siégeant au CPCS sont désignées. L’enjeu est essentiel pour la renégociation de la future convention canne de 2022. "Le président actuel (NDLR : du CPCS) avait dit qu'il allait démissionner mais cela ne s'est pas fait. Nous avons une équipe élue qui attend de siéger alors que les négociations autour de la future convention canne ont déjà commencé", dénonce Frédéric Vienne, qui voit dans cet imbroglio une manœuvre "orchestrée très certainement par les industriels qui doivent encore tirer les ficelles de la Commission paritaire, au détriment du bon fonctionnement de celle-ci".
La Chambre d'agriculture explique ces hausses principalement par l'augmentation de la ligne des indemnités de licenciement, des ruptures conventionnelles ou encore des indemnités de fin de CDD (+329 782 €, soit + 83,8%), mais aussi par la hausse de la rémunération du personnel et des cotisations sociales correspondantes (+61 738 €).
"La situation financière ne s'améliore pas", reconnaît Frédéric Vienne, qui rappelle avoir hérité de près de 5,2 millions d'euros de déficit lors de son arrivée à la tête de la chambre verte. Malgré tout, il compte bien résorber la dette de l'institution "dans les 3, 4 voire 5 prochaines années". Cela passera par des négociations notamment avec la CGSS à qui la Chambre d'agriculture va demander un nouvel échelonnement de sa dette.
Frédéric Vienne a profité de cette assemblée pour revenir sur le Plan de relance destiné à l'agriculture dans les territoires ultramarins, doté de 80 millions d'euros. "Un zéro pointé", peste le président de la Chambre d'agriculture, qui dénonce des critères d'éligibilité trop contraignants pour les petits agriculteurs. "Il faut que l'agriculteur avance l'achat total du matériel. Exemple : pour un microtracteur de 30 000 euros, il faudra que l'agriculteur avance le montant et se fasse rembourser on ne sait pas quand les 75% de financements auxquels il peut prétendre", explique-t-il. De ce fait, Frédéric Vienne estime que ce Plan de relance "ne marchera pas du tout dans les Outre-Mer", prévoyant déjà que la totalité des crédits "ne pourra être consommée dans ces territoires".
Frédéric Vienne a de nouveau fait part de son incompréhension concernant la situation à la Commission partiaire de la canne et du sucre (CPCS). Pour rappel, les élections qui s'étaient déroulées en juin dernier avait vu la liste conduite par le FDSEA remporter le scrutin, mais la nouvelle équipe élue attend toujours de siéger. Au grand dam du président de la chambre consulaire, ex-patron de l'antenne locale de la FDSEA.
Canne : La FDSEA demande la mise en place de la nouvelle équipe élue au CPCS
Or, c’est à partir de ces résultats que les personnes siégeant au CPCS sont désignées. L’enjeu est essentiel pour la renégociation de la future convention canne de 2022. "Le président actuel (NDLR : du CPCS) avait dit qu'il allait démissionner mais cela ne s'est pas fait. Nous avons une équipe élue qui attend de siéger alors que les négociations autour de la future convention canne ont déjà commencé", dénonce Frédéric Vienne, qui voit dans cet imbroglio une manœuvre "orchestrée très certainement par les industriels qui doivent encore tirer les ficelles de la Commission paritaire, au détriment du bon fonctionnement de celle-ci".