
Où en est le projet de construction d'un piste longue à Mayotte ? Trente-huit ans après l'identification des besoins et "malgré les promesses du chef de l'Etat lors de sa visite en 2019", a pointé le député mahorais, les travaux se font attendre.
Un délégué à plein temps à Mayotte a été nommé, lui a répondu devant l'hémicycle Clément Beaune, ministre délégué en charge des transports. Egalement "près de 10 millions d’euros réservés pour engager les autorisations, les expertises et les études – c’est la procédure, et cela explique la longueur des délais".
"J’ai le sentiment que vous avez repris une fiche déjà lue dans cet hémicycle, il y a six ou sept mois, à l’occasion de la même question. La seule différence, c’est le possible changement de site, initiative prise sans consulter les autres partenaires", a rétorqué Mansour Kamardine.
"Vous ne voulez pas de ce projet à Mayotte par peur que Moroni ne fasse appel aux Russes. Mais, dans dix ou quinze ans, quand les Russes seront aux Comores et que nous chercherons à nous imposer, nous aurons bien du mal. Anticipons ! À Mayotte, nous sommes chez nous, en France, c’est pourquoi je souhaite que le projet soit réalisé", a lancé le député mahorais.
Un délégué à plein temps à Mayotte a été nommé, lui a répondu devant l'hémicycle Clément Beaune, ministre délégué en charge des transports. Egalement "près de 10 millions d’euros réservés pour engager les autorisations, les expertises et les études – c’est la procédure, et cela explique la longueur des délais".
"J’ai le sentiment que vous avez repris une fiche déjà lue dans cet hémicycle, il y a six ou sept mois, à l’occasion de la même question. La seule différence, c’est le possible changement de site, initiative prise sans consulter les autres partenaires", a rétorqué Mansour Kamardine.
"Vous ne voulez pas de ce projet à Mayotte par peur que Moroni ne fasse appel aux Russes. Mais, dans dix ou quinze ans, quand les Russes seront aux Comores et que nous chercherons à nous imposer, nous aurons bien du mal. Anticipons ! À Mayotte, nous sommes chez nous, en France, c’est pourquoi je souhaite que le projet soit réalisé", a lancé le député mahorais.