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Vidéo – NRL : Les transporteurs sortent très remontés de leur rendez-vous avec la Région

​Les transporteurs sortent passablement énervés de leur toute première réunion de travail avec la Région et l’Etat. La fin du chantier de la NRL se jouera sans eux mais ils n’ont pas dit leur dernier mot.

Ecrit par 1639 – le lundi 28 février 2022 à 17H46

« Ça été très très dur, il faut le dire. Nous avions une équipe qui était très fermée », avoue d’emblée Didier Hoareau, président de l’Organisation des transporteurs indépendants (OTI), alors qu’il avait en face de lui la nouvelle gouvernance du conseil régional.

NRL en tout viaduc : Les transporteurs ne veulent pas être oubliés

La réunion entamée à 14h30 s’est achevée peu après 17h sans qu’aucun espoir de les voir participer à la fin du chantier de la NRL ne soit acté. 

Les transporteurs racontent avoir questionné la Région sur les autres chantiers qui viendraient en quelque sorte compenser leur mise à l’écart de la Nouvelle route du littoral. Au lieu d’en apprendre plus, ils se retrouvent sans perspective, à les entendre. 

« On se retrouve à la rue alors qu’il y a encore trois ans de boulot (si la portion en digue était maintenue, ndlr). On a des crédits », fait savoir Didier Hoareau. 

Les transporteurs ne comprennent pas l’équation proposée par la nouvelle gouvernance de la Région qui privilégie de finir le chantier en viaduc entre la Grande chaloupe et La Possession. 

Les transporteurs évoquent une étude de la SAFER sur la disponibilité d’andains

« Le viaduc va coûter 3 à 400 millions de plus et durer 5 ans de plus. Le viaduc sera livré en 2030, 2031, au mieux ! », donne-t-il comme perspective alors que dans le même temps, les fameuses roches massives sont à portée de main, selon eux. 

Les transporteurs évoquent l’existence d’une étude de la SAFER qui recense 3 millions de tonnes d’andains disponibles. 

« On a une solution moins chère, moins longue, mais on va quand même sur le tout viaduc… On se rend compte que c’est un règlement de compte politique », avance même Jean-Gaël Rivière, président de la FNTR. Les représentants de la profession ajoutent qu’ils ont découvert durant cette réunion avec Huguette Bello et le préfet Jacques Billant que la barge Zourite n’était pas adaptée aux dimensions des deux extrémités de route inachevées, ce qui demandera du temps supplémentaire également.

Bien que très remontée contre la décision prise par la Région, la plateforme syndicale des transporteurs se donne le temps de mûrir sa riposte. « Il n’y a pas plus dangereux que des gens qui n’ont rien à perdre. On a rien à perdre », conclut Didier Hoareau.

Sur des images de Sophie Fontaine 

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