C'est d'une certaine manière, la réponse du berger à la bergère. Alors qu'Ericka Bareigts avait publié il y a quelques jours une lettre fictive de Mahé de Labourdonnais où il demande à faire déplacer sa statue, des partisans du maintien de la statue de la discorde sont allés un peu plus loin.
Avec l'aide d'une IA, un portrait du Gouverneur général des Mascareignes a repris vie. "Ne pouvant me retourner dans ma tombe, j'ai décidé de ressusciter de manière cybernétique grâce à une intelligence artificielle contre un crime historique mené par une cabale d'incultes", fait dire l'auteur au portrait animé.
Il rappelle ensuite que la statue a été installée en 1856 par le gouverneur Hubert Delisle "va partir en 2023 en pérégrination pour une destinée inconnue sur prescription d'un autre préfet".
Avec l'aide d'une IA, un portrait du Gouverneur général des Mascareignes a repris vie. "Ne pouvant me retourner dans ma tombe, j'ai décidé de ressusciter de manière cybernétique grâce à une intelligence artificielle contre un crime historique mené par une cabale d'incultes", fait dire l'auteur au portrait animé.
Il rappelle ensuite que la statue a été installée en 1856 par le gouverneur Hubert Delisle "va partir en 2023 en pérégrination pour une destinée inconnue sur prescription d'un autre préfet".
Pas un "infâme esclavagiste raciste"
Le portrait vivant va se défendre ensuite "d'être un infâme esclavagiste raciste" en rappelant l'amour qu'il avait pour sa fille métisse. Il ajoute ensuite que certaines de ses décisions "bénéficient encore aux Réunionnais du XXIe siècle."
Le Mahé de Labourdonnais numérique va enchaîner les différentes mesures qu'il a prises, comme l'obligation des propriétaires à "nourrir et à habiller correctement les esclaves" ou à "construire des infirmeries". L'avatar va ensuite lister tous les accomplissements de son vivant, notamment dans l'agriculture pour éviter la famine dans l'île.
"J'annonce donc à la cantonade qu'au jeu pervers qu'ils ont inventé, ils vont y laisser des plumes. En effet, ils n'ont qu'une connaissance superficielle et erronée de leur propre culture étriquée. Donc, mes adversaires vont devoir se battre contre moi en personne, car j'ai décidé de vendre chèrement ma peau virtuelle. Quand je dis 'ma peau', il s'agit en fait de celles conjuguées de milliers de défenseurs de ma résurrection s'exprimant à travers tous les réseaux sociaux."
Le portrait invite "[ses] détracteurs à se présenter, comme [lui], à visage découvert pour discuter avec des arguments fondés et pas des fake news."
Reste à savoir si les partisans du déplacement de la statue trouveront une réponse aussi originale.
Le portrait vivant va se défendre ensuite "d'être un infâme esclavagiste raciste" en rappelant l'amour qu'il avait pour sa fille métisse. Il ajoute ensuite que certaines de ses décisions "bénéficient encore aux Réunionnais du XXIe siècle."
Le Mahé de Labourdonnais numérique va enchaîner les différentes mesures qu'il a prises, comme l'obligation des propriétaires à "nourrir et à habiller correctement les esclaves" ou à "construire des infirmeries". L'avatar va ensuite lister tous les accomplissements de son vivant, notamment dans l'agriculture pour éviter la famine dans l'île.
"J'annonce donc à la cantonade qu'au jeu pervers qu'ils ont inventé, ils vont y laisser des plumes. En effet, ils n'ont qu'une connaissance superficielle et erronée de leur propre culture étriquée. Donc, mes adversaires vont devoir se battre contre moi en personne, car j'ai décidé de vendre chèrement ma peau virtuelle. Quand je dis 'ma peau', il s'agit en fait de celles conjuguées de milliers de défenseurs de ma résurrection s'exprimant à travers tous les réseaux sociaux."
Le portrait invite "[ses] détracteurs à se présenter, comme [lui], à visage découvert pour discuter avec des arguments fondés et pas des fake news."
Reste à savoir si les partisans du déplacement de la statue trouveront une réponse aussi originale.