Premier constat, si les Mafatais ont l’habitude des visites de la gendarmerie qu’ils accueillent avec le sourire, les randonneurs se sont montrés agréablement surpris et rassurés de croiser des femmes et des hommes de loi sur les sentiers. Comme l’indique l’Adjudant Sabine : « C’est la rencontre avec des gens qui vivent dans les Hauts et qui n’ont pas accès régulièrement à nos services. C’est une mission avec beaucoup de relationnel qui permet d’établir des liens de confiance et de montrer que nous sommes accessibles« .
Pour M. Jimmy, propriétaire d’un gîte à Marla, « c’est très bien surtout quand on a besoin d’eux. Avant il y avait la peur des gendarmes, il faut que ça reste, la peur des gendarmes« , explique-t-il avec le sourire.
« Nous appelons ça de la prévention de proximité plutôt que de la surveillance« , ajoute la maréchal des logis chef (MDLC) Ségolène. « Le but de ces missions et d’être proche de la population du fait de leur statut éloigné et isolé. En accédant au site en hélicoptère, ça nous permet de rencontrer les gîteurs, les randonneurs et la population pour leur proposer nos services. Nous faisons en haut à pied ce que l’on devrait faire en bas en véhicule« , ajoute la MDLC Ségolène.
NDLR : il convient de conclure en remerciant la patrouille d’avoir porté une assistance de tous les instants au journaliste qui les suivait lors de la montée vers La Nouvelle qui, assailli par les crampes et par le manque d’entrainement, a ralenti considérablement leur progression.