La réunion de travail entre le groupement NRL et les transporteurs s'est achevée ce jeudi soir sur un accord. Il suffisait de voir les visages ravis des principaux leaders de syndicats de transporteurs (FTOI, SRTT, OTI et FNTR) pour comprendre qu'ils venaient d'obtenir satisfaction. La ribambelle de poids-lourds qui maintenaient la pression devant le site du groupement GTOI-SBTPC-Vinci situé dans la zone d'activités du Port Est depuis lundi dernier peuvent lever le camp ce soir.
Le round de discussions entamé à 16 heures et qui s'est terminé à 22H30 a donné entière satisfaction aux professionnels du BTP. Leur flotte de camions pourra reprendre la route dès lundi prochain.
Le protocole acté ce jeudi et qui sera signé vendredi matin - une formalité selon Joël Mongin - a fixé un bon de commande de 50.000 tonnes de matériau constitué de roches et d'agrégats. Il s'agit là d'une première salve qui permet de "gagner du temps" avec"trois semaines à un mois de travail qui nous sert de lissage jusqu'au début du remblai de la digue MT5.2" comme le concèdent Joël Mongin (FTOI), Jean-Gaël Rivière (FNTR). "C'est un peu d'activité pour les transporteurs qui n'avaient rien jusqu'à maintenant donc ça nous permet d'avoir une bouffée d'oxygène dans l'attente d'une reprise normale de l'activité", entrevoit Jean-Bernard Caroupaye, porte-parole de la FNTR. Didier Hoareau (OTI) confirme sans détour qu'avant cet accord, "ils n'avaient rien".
A la sortie de cette réunion de plus de 6 heures, le raisonnement en termes de camions autorisés pour une reprise du travail minimale lundi prochain n'est plus évoqué par ces mêmes protagonistes. "Après une semaine de grève, ça va, on ne peut pas dire qu'on n'est pas satisfait. Maintenant, on a du boulot", s'en félicite Joël Mongin avant la reprise à plein régime, le 18 novembre, de la portion digue entre la Grande chaloupe et La Possession du chantier de la Nouvelle route du littoral.
Deux heures plus tôt, les transporteurs entrevoyaient la lumière
A 19 heures, le président de l'antenne locale de la Fédération nationale des transporteurs (FNTR), Jean-Gaël Rivière, avait déjà esquissé un début de satisfaction en venant faire l'état des lieux des avancées devant ses collègues et camarades dans une rue Paul Verlaine plongée dans la nuit noire. Le successeur de Jean-Bernard Caroupaye à la tête de ce syndicat avait annoncé que le groupement maître d'oeuvre du marché digue de la NRL avait concédé une reprise des rotations d'acheminement des roches à hauteur de 12 camions mobilisés à compter de lundi prochain.
Insuffisant pour les transporteurs qui n'avaient pas accepté ce deal qui n'octroyait que des miettes à chacune des entreprises de transport de matériau engagées sur le chantier digue. Les chefs d'entreprise continuaient d'espérer qu'au moins 40 engins, au minimum, allaient pouvoir être mobilisés. Ils étaient donc loin du compte à ce moment-là des négociations.
Malgré avoir signifié au groupement qu'ils déclinaient la proposition faite, Jean-Gaël Rivière concédait un peu plus tôt dans la soirée qu'il avait en face de lui des représentants du groupement ouverts à la discussion.
Leur mobilisation entamée lundi dernier, et sans l'usage de la manière forte de conflits passés, a donc été concluante.
Sur des images de Marine Abat
Le round de discussions entamé à 16 heures et qui s'est terminé à 22H30 a donné entière satisfaction aux professionnels du BTP. Leur flotte de camions pourra reprendre la route dès lundi prochain.
Le protocole acté ce jeudi et qui sera signé vendredi matin - une formalité selon Joël Mongin - a fixé un bon de commande de 50.000 tonnes de matériau constitué de roches et d'agrégats. Il s'agit là d'une première salve qui permet de "gagner du temps" avec"trois semaines à un mois de travail qui nous sert de lissage jusqu'au début du remblai de la digue MT5.2" comme le concèdent Joël Mongin (FTOI), Jean-Gaël Rivière (FNTR). "C'est un peu d'activité pour les transporteurs qui n'avaient rien jusqu'à maintenant donc ça nous permet d'avoir une bouffée d'oxygène dans l'attente d'une reprise normale de l'activité", entrevoit Jean-Bernard Caroupaye, porte-parole de la FNTR. Didier Hoareau (OTI) confirme sans détour qu'avant cet accord, "ils n'avaient rien".
A la sortie de cette réunion de plus de 6 heures, le raisonnement en termes de camions autorisés pour une reprise du travail minimale lundi prochain n'est plus évoqué par ces mêmes protagonistes. "Après une semaine de grève, ça va, on ne peut pas dire qu'on n'est pas satisfait. Maintenant, on a du boulot", s'en félicite Joël Mongin avant la reprise à plein régime, le 18 novembre, de la portion digue entre la Grande chaloupe et La Possession du chantier de la Nouvelle route du littoral.
Deux heures plus tôt, les transporteurs entrevoyaient la lumière
A 19 heures, le président de l'antenne locale de la Fédération nationale des transporteurs (FNTR), Jean-Gaël Rivière, avait déjà esquissé un début de satisfaction en venant faire l'état des lieux des avancées devant ses collègues et camarades dans une rue Paul Verlaine plongée dans la nuit noire. Le successeur de Jean-Bernard Caroupaye à la tête de ce syndicat avait annoncé que le groupement maître d'oeuvre du marché digue de la NRL avait concédé une reprise des rotations d'acheminement des roches à hauteur de 12 camions mobilisés à compter de lundi prochain.
Insuffisant pour les transporteurs qui n'avaient pas accepté ce deal qui n'octroyait que des miettes à chacune des entreprises de transport de matériau engagées sur le chantier digue. Les chefs d'entreprise continuaient d'espérer qu'au moins 40 engins, au minimum, allaient pouvoir être mobilisés. Ils étaient donc loin du compte à ce moment-là des négociations.
Malgré avoir signifié au groupement qu'ils déclinaient la proposition faite, Jean-Gaël Rivière concédait un peu plus tôt dans la soirée qu'il avait en face de lui des représentants du groupement ouverts à la discussion.
Leur mobilisation entamée lundi dernier, et sans l'usage de la manière forte de conflits passés, a donc été concluante.
Sur des images de Marine Abat

