Ils se font entendre sous les fenêtres de la préfecture. Les agriculteurs ont décidé d’exprimer leur exaspération en menant une action ce mardi. Une mobilisation que le président de la CGPER a lui-même qualifié de « marche noire ».
Le choix de débuter leur mouvement devant la préfecture n’est pas dû au hasard. Depuis des semaines, les acteurs de la filière demandent des garanties à l’Etat pour assurer un prix convenable de la tonne de canne. Celui-ci est soumis à l’ensemble des aléas économiques qui touchent indirectement le secteur, comme l’augmentation du coût des intrants et de l’engrais.
Après avoir déposé une motion en préfecture, l’intersyndicale FDSEA, CGPER, UPNA doit se rendre devant les locaux du CTICS (Centre Technique Interprofessionnel Canne et Sucre) où doit se jouer, une énième fois cet après-midi, une réunion du Comité paritaire de la canne et du sucre qui réunit l’industriel Tereos et donc les planteurs.
Le temps presse. La coupe de la canne doit débuter dans trois semaines.