Ce montant pourra aller jusque 2.000 euros pour les entreprises et les branches qui auront « soit conclu un accord d’intéressement d’ici la fin de l’année, soit ouvert une négociation sur la valorisation des métiers » dits de « deuxième ligne », à savoir les métiers qui ont dû poursuivre leurs activités malgré la crise pour assurer le maintien des services essentiels comme les agents d’entretien, les caissiers et caissières, livreurs, salariés du transport ou du bâtiment ou encore les aides à domicile. Les salariés de deuxième ligne « devront être les bénéficiaires privilégiés » de cette prime a martelé Jean Castex, au vu de leur exposition à la Covid-19.
Du côté des organisations syndicales, l’annonce de cette prime est la bienvenue même si on aurait espéré voir son versement être rendu obligatoire pour les entreprises. « C’est un bon vouloir des employeurs et pour l’instant c’est un mauvais vouloir » a regretté Philippe Martinez (CGT). « Il faut que les employeurs qui ont la possibilité de verser cette prime le fassent », insiste de son côté Marylise Léon de la CFDT. Du côté du patronat, le Medef met en garde contre tout « désillusion ». « Les entreprises ont vécu leur pire année et beaucoup auront du mal à la verser », argue pour sa part le syndicat patronal.
Outre l’annonce de cette énième mouture de la « prime Macron », le chef du gouvernement a par ailleurs confirmé le maintien des aides à l’apprentissage maintenues en 2021, un effort budgétaire de 2,4 milliards d’euros, ainsi que la prolongation jusqu’au 31 mai de la prime à l’embauche de jeunes, recentrée en avril prochain sur les salaires inférieurs à 1,6 Smic.
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— Gouvernement (@gouvernementFR) [March 15, 2021]url:https://twitter.com/gouvernementFR/status/1371520344729686018?ref_src=twsrc%5Etfw