Lé déconfinement total sauf pour quelques territoires domiens
"Dès demain (lundi 15 juin), il sera à nouveau possible de se déplacer entre les pays européens et à partir du 1er juillet nous pourrons nous rendre dans les Etats hors d'Europe. A partir de demain, tout le territoire, à l'exception de Mayotte et de la Guyane, où le virus circule encore activement, passera en zone verte"
"Une première victoire contre le virus"
"Nous allons retrouver pour partie notre art de vivre, notre goût de la liberté. En somme, nous allons retrouver pleinement la France. Cela ne signifie pas que le virus a disparu et que nous pouvons baisser totalement la garde. Il nous faudra pour longtemps encore respecter les règles de distance physique. L'été 2020 ne sera pas un été comme les autres et il nous faudra veiller à l'évolution de l'épidémie. Pour nous préparer au cas où elle reviendrait avec plus de force. La lutte contre l'épidémie n'est donc pas terminée. Mais je suis heureux, avec vous, de cette première victoire contre le virus"
Vers une économie écologique et souveraine
"L'économie mondiale s'est quasi arrêtée. Notre première priorité est donc d'abord de reconstruire une économie forte, écologique, souveraine et solidaire (...) Il nous faut aussi créer les emplois de demain par la reconstruction écologique qui réconcilie production et climat, avec un plan de modernisation du pays autour de la rénovation thermique de nos bâtiments, des transports moins polluants, du soutien aux industries vertes"
Une crise à 500 milliards d'euros
"Depuis le premier jour de la crise, notre mobilisation est totale. Quoi qu'il en coûte, tel était l'engagement que j'avais pris devant vous dès le mois de mars. Chômage partiel, prêts aux entreprises, accompagnement des commerçants, des indépendants, soutien des plus précaires. Tout a été mis en œuvre par le gouvernement pour sauvegarder nos emplois et pour aider chacun. Nous avons décidé d'un plan massif pour les plus durement touchés : l'industrie automobile, l'aéronautique, le tourisme, la culture, la restauration, l'hôtellerie. Au total, nous avons mobilisé près de 500 milliards d'euros pour notre économie, pour les travailleurs, pour les entrepreneurs, mais aussi pour les plus précaires"
Mais ces dépenses ne seront pas financées par l’augmentation de l'imposition, promet E.Macron
"Nous ne financerons pas ces dépenses en augmentant les impôts. Notre pays est déjà l'un de ceux où la fiscalité est la plus lourde (…) La seule réponse est de bâtir un modèle économique durable plus fort, de travailler et de produire davantage pour ne pas dépendre des autres"
Le président de la République admet une trop grande dépendance vis-à-vis de pays étrangers
"Cette épreuve a aussi révélé des failles, des fragilités : notre dépendance à d'autres continents pour se procurer certains produits, nos lourdeurs d'organisation, nos inégalités sociales et territoriales. Je veux que nous tirions toutes les leçons de ce que nous avons vécu et, avec vous, comprendre ce que nous avons mieux réussi ou moins bien réussi que nos voisins. Nos forces, nous les conforterons. Nos faiblesses, nous les corrigerons, vite et fort"
L'autre actualité : la tension sociale après l'événement mondial "George Floyd". Le chef de l'Etat exclut de réécrire l'histoire ou de déboulonner des statues
"Nous sommes une nation où chacun, quelles que soient ses origines, sa religion, doit trouver sa place. Est-ce vrai partout et pour tout le monde ? Non ! Notre combat doit donc se poursuivre, s'intensifier pour permettre d'obtenir les diplômes et les emplois qui correspondent aux mérites et talents de chacun, et lutter contre le fait que le nom, l'adresse, la couleur de peau réduisent encore trop souvent dans notre pays les chances que chacun doit avoir"
"Nous serons intraitables face au racisme, à l'antisémitisme et aux discriminations. Et de nouvelles décisions fortes pour l'égalité des chances seront prises"
"Ce combat est inacceptable lorsqu'il est récupéré par les séparatistes"
"Mais ce combat noble est dévoyé lorsqu'il se transforme en communautarisme, en réécriture haineuse ou fausse du passé. Ce combat est inacceptable lorsqu'il est récupéré par les séparatistes. Je vous le dis très clairement ce soir, mes chers compatriotes, la République n'effacera aucune trace ni aucun nom de son histoire. Elle n'oubliera aucune de ses œuvres. Elle ne déboulonnera pas de statue. Nous devons plutôt lucidement regarder ensemble toute notre histoire, toutes nos mémoires, notre rapport à l'Afrique en particulier pour bâtir un présent et un avenir possible d'une rive à l'autre de la Méditerranée, avec une volonté de vérité et en aucun cas de revisiter ou de nier ce que nous sommes."
Le président de la République salue le travail des policiers et gendarmes
"Ils méritent le soutien de la puissance publique et la reconnaissance de la Nation. Sans ordre républicain, il n'y a ni sécurité, ni liberté. Cet ordre, ce sont les policiers et gendarmes sur notre sol qui l'assurent. Ils sont exposés à des risques quotidiens en notre nom"
Avant de conclure son allocution, le président prend déjà rendez-vous pour le mois de juillet au cours duquel il s'adressera une nouvelle fois à la Nation.
"Dès demain (lundi 15 juin), il sera à nouveau possible de se déplacer entre les pays européens et à partir du 1er juillet nous pourrons nous rendre dans les Etats hors d'Europe. A partir de demain, tout le territoire, à l'exception de Mayotte et de la Guyane, où le virus circule encore activement, passera en zone verte"
"Une première victoire contre le virus"
"Nous allons retrouver pour partie notre art de vivre, notre goût de la liberté. En somme, nous allons retrouver pleinement la France. Cela ne signifie pas que le virus a disparu et que nous pouvons baisser totalement la garde. Il nous faudra pour longtemps encore respecter les règles de distance physique. L'été 2020 ne sera pas un été comme les autres et il nous faudra veiller à l'évolution de l'épidémie. Pour nous préparer au cas où elle reviendrait avec plus de force. La lutte contre l'épidémie n'est donc pas terminée. Mais je suis heureux, avec vous, de cette première victoire contre le virus"
Vers une économie écologique et souveraine
"L'économie mondiale s'est quasi arrêtée. Notre première priorité est donc d'abord de reconstruire une économie forte, écologique, souveraine et solidaire (...) Il nous faut aussi créer les emplois de demain par la reconstruction écologique qui réconcilie production et climat, avec un plan de modernisation du pays autour de la rénovation thermique de nos bâtiments, des transports moins polluants, du soutien aux industries vertes"
Une crise à 500 milliards d'euros
"Depuis le premier jour de la crise, notre mobilisation est totale. Quoi qu'il en coûte, tel était l'engagement que j'avais pris devant vous dès le mois de mars. Chômage partiel, prêts aux entreprises, accompagnement des commerçants, des indépendants, soutien des plus précaires. Tout a été mis en œuvre par le gouvernement pour sauvegarder nos emplois et pour aider chacun. Nous avons décidé d'un plan massif pour les plus durement touchés : l'industrie automobile, l'aéronautique, le tourisme, la culture, la restauration, l'hôtellerie. Au total, nous avons mobilisé près de 500 milliards d'euros pour notre économie, pour les travailleurs, pour les entrepreneurs, mais aussi pour les plus précaires"
Mais ces dépenses ne seront pas financées par l’augmentation de l'imposition, promet E.Macron
"Nous ne financerons pas ces dépenses en augmentant les impôts. Notre pays est déjà l'un de ceux où la fiscalité est la plus lourde (…) La seule réponse est de bâtir un modèle économique durable plus fort, de travailler et de produire davantage pour ne pas dépendre des autres"
Le président de la République admet une trop grande dépendance vis-à-vis de pays étrangers
"Cette épreuve a aussi révélé des failles, des fragilités : notre dépendance à d'autres continents pour se procurer certains produits, nos lourdeurs d'organisation, nos inégalités sociales et territoriales. Je veux que nous tirions toutes les leçons de ce que nous avons vécu et, avec vous, comprendre ce que nous avons mieux réussi ou moins bien réussi que nos voisins. Nos forces, nous les conforterons. Nos faiblesses, nous les corrigerons, vite et fort"
L'autre actualité : la tension sociale après l'événement mondial "George Floyd". Le chef de l'Etat exclut de réécrire l'histoire ou de déboulonner des statues
"Nous sommes une nation où chacun, quelles que soient ses origines, sa religion, doit trouver sa place. Est-ce vrai partout et pour tout le monde ? Non ! Notre combat doit donc se poursuivre, s'intensifier pour permettre d'obtenir les diplômes et les emplois qui correspondent aux mérites et talents de chacun, et lutter contre le fait que le nom, l'adresse, la couleur de peau réduisent encore trop souvent dans notre pays les chances que chacun doit avoir"
"Nous serons intraitables face au racisme, à l'antisémitisme et aux discriminations. Et de nouvelles décisions fortes pour l'égalité des chances seront prises"
"Ce combat est inacceptable lorsqu'il est récupéré par les séparatistes"
"Mais ce combat noble est dévoyé lorsqu'il se transforme en communautarisme, en réécriture haineuse ou fausse du passé. Ce combat est inacceptable lorsqu'il est récupéré par les séparatistes. Je vous le dis très clairement ce soir, mes chers compatriotes, la République n'effacera aucune trace ni aucun nom de son histoire. Elle n'oubliera aucune de ses œuvres. Elle ne déboulonnera pas de statue. Nous devons plutôt lucidement regarder ensemble toute notre histoire, toutes nos mémoires, notre rapport à l'Afrique en particulier pour bâtir un présent et un avenir possible d'une rive à l'autre de la Méditerranée, avec une volonté de vérité et en aucun cas de revisiter ou de nier ce que nous sommes."
Le président de la République salue le travail des policiers et gendarmes
"Ils méritent le soutien de la puissance publique et la reconnaissance de la Nation. Sans ordre républicain, il n'y a ni sécurité, ni liberté. Cet ordre, ce sont les policiers et gendarmes sur notre sol qui l'assurent. Ils sont exposés à des risques quotidiens en notre nom"
Avant de conclure son allocution, le président prend déjà rendez-vous pour le mois de juillet au cours duquel il s'adressera une nouvelle fois à la Nation.